22 septembre 1960-22 septembre 2018, 58 ans, jour après jour, que le Mali fête son Indépendance nationale. Les autorités sont à pied d’œuvre pour que la fête soit belle. Mais en cette veille de fête de l’accession du pays à sa Souveraineté internationale, l’opposition compte organiser aujourd’hui, vendredi 21 septembre, une caravane synchronisée dans les six Communes du District de Bamako. La caravane débutera de 15 heures jusqu’à l’aube. L’information a été donnée par les membres de l’opposition au cours d’une conférence de presse animée, le mercredi dernier, à la Maison de la Presse.
Les préparatifs des festivités du 58e Anniversaire de l’accession de notre pays à sa souveraineté nationale et internationale vont bon train. Les autorités compétentes sont à pied d’œuvre pour que la fête soit grandiose. Depuis quelques semaines, les forces de sécurité et défense sont sur les entraînements qui ont pris fin hier, jeudi 20 septembre. Tous les moyens nécessaires sont mobilisés pour que cet anniversaire soit célébré avec faste. Selon la Direction d’information et des relations publiques de l’armée (DIRPA), l’Officier Diarran Koné, en plus des forces de défense et de sécurité nationales, le défilé militaire verra la participation d’environ 7 pays. Il s’agit de la Côte d’Ivoire, du Burkina-Faso, de la Guinée Conakry, de la Mauritanie, du Niger, du Sénégal et du Tchad.
Depuis le cinquantenaire, l’Anniversaire de l’Indépendance du Mali n’avait pas suscité autant de mobilisation et d’intérêt. Pourtant, elle va se tenir sous une tension politique. Ce 58e anniversaire de notre Indépendance nationale intervient après la réélection du Président de la République Ibrahim Boubacar Kéïta. Une réélection qui continue toujours de susciter des contestations de la part de l’opposition. Et c’est dans le même cadre de contestation qu’elle organise cette caravane de ce vendredi qui sera suivie d’un meeting à partir de 8h à la Bourse du Travail, le samedi 22 septembre. Les organisateurs déplorent une violation des textes de l’élection présidentielle passée, l’insécurité et une probable division du pays. Pour eux, il faut une alternance crédible au Mali.
Adama A. Haïdara
LE COMBAT