Le Mali traverse une période scandaleuse au niveau de deux aspects aussi regrettables qu’humiliants pour notre brave Peuple qui a résisté vaillamment à la pénétration coloniale arrachant sa liberté au prix de l’ultime sacrifice de ses fils.
Cette année, les avis divergent sur la célébration avec faste du 58e anniversaire de l’accession de notre pays à sa souveraineté nationale et internationale. Le premier avis le plus critique et surtout offensif est celui dressé contre le pouvoir en place au Mali. Selon Modibo Coulibaly, un Fonctionnaire. C’est une véritable incurie, une indifférence macabre de célébrer cette année, le 22 septembre avec brio. Un événement couplé avec l’investiture du Président IBK réélu à sa propre succession à la tète du Mali. À ce propos, selon notre interlocuteur, le Mali reste occupé par les forces étrangères et assisté par les Nations Unies. Plus grave, toutes les Régions du Nord et du Centre du pays et jusqu’au Sud échappent au contrôle des autorités maliennes. Cela, dans un contexte où il est ahurissant de parler de célébration du 22 septembre. Ensuite, poursuivra-t-il, le Peuple de l’Azawad est en train de se préparer à célébrer le cinquième anniversaire de son Etat, l’Azawad. Ces gens hissent leur drapeau au vu et au su de tous et au nez et à la barbe des autorités maliennes impuissantes ou incapables. On parle aussi de la monnaie de l’Azawad. Voilà, selon lui, un ensemble de fait fâcheux auquel les Maliens prêtent une attention particulière en vue d’éviter à notre pays une scission ou une autre aventure.
Selon d’autres avis, c’est incompatible de faire coupler la célébration du 58e anniversaire de l’Indépendance nationale à l’investiture d’IBK dans ses fonctions de Chef de l’État.
Abdoulaye Faman Coulibaly
LE COMBAT