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1ère édition du festival Nâthal Pulaaku : LA CULTURE, UN INSTRUMENT DE PAIX

La première édition du festival Nâthal Pulaaku se tiendra à Bamako en décembre prochain au Palais de la culture Amadou Hampathé Ba. L’annonce a été faite, dimanche dans la salle multifonctionnelle de ladite structure, lors d’une conférence animée par le Dr Gouro Diallo, directeur des langues nationales non formelles au ministère de l’Education nationale, Belco Barry, écrivain et spécialiste de la langue peule et Mme Diop Adam Niamé Ba, présidente de l’Association Gnouman-Ké. L’animation musicale était assurée par le groupe Djimnaty, avec à la baguette Abdoualye Allaye Cissé.

Amadou-Baba-Sy
Etaient présents les députés Abdrahamane Niang et Amadou Cissé, l’ancien ministre Amadou Sy, l’initiateur du festival, Aguibou Niang, et plusieurs membres de l’association Pulaaku. Le festival Nâthal Pulaaku est organisé par l’agence Batia production en collaboration avec les acteurs culturels, les éleveurs et les associations pour la promotion de la culture peule. Cette édition se déroulera sur le thème : « La culture au service de la paix ».
Le festival Nâthal Pulaaku entend créer un espace d’échanges entre les jeunes peulhs et faire de cet espace une vitrine pour la promotion de la culture peule et la recherche d’une paix définitive. « Mon ambition est de revaloriser la culture afin de garder nos valeurs », a expliqué Aguibou Niang qui juge que l’évènement s’inscrit parfaitement dans le cadre de la résolution de la crise sociale car il permet de donner la parole à tous pour débattre de problèmes auxquels notre société est confrontée. La rencontre permettra ainsi d’aborder la gestion de la crise politico-sécuritaire et des conflits entre les communautés, notamment entre éleveurs et cultivateurs.
Le festival de trois jours sera marqué par plusieurs activités : des conférences débats sur des thèmes d’actualité comme la gestion de la crise, les conflits liés à l’expropriation de la terre, la promotion de la langue peule, des témoignages sur la richesse culturelle et des défilés de mode. Il y aura des courses de chevaux, des expositions d’objets d’art, des installations et des manifestations traditionnelles des Mabos. Il faut noter aussi les causeries de cousinage entre peulh, dogon et bamanan.
Mme Diop Adam Niamé Ba a expliqué que le festival Nâthal Pulaaku est un projet qui ambitionne de galvaniser la promotion de la culture peule et de faire de cette culture un instrument de paix et de cohésion sociale.
Pour sa part, le Dr Gouro Diallo a analysé le rôle de la culture dans la gestion des conflits. C’est par le dialogue que les hommes peuvent se comprendre et la culture est un élément indispensable à cet effet, a souligné le spécialiste qui pense que tous les conflits prennent leur source dans l’inégalité sociale. « La paix doit être dans nos esprits pour matérialiser la signature de l’accord », a-t-il soutenu.
Belco Barry s’est, lui, chargé d’édifier le public sur les concepts de Nâthal Pulaaku en expliquant que c’est l’identité du Peulh, les traits caractéristiques de l’ethnie peule dans sa diversité, dans le temps et dans l’espace. Rendez-vous est pris pour décembre prochain à Bamako pour découvrir le Peulh dans sa diversité culturelle.
A. SOW

source : L’ Essor

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