Suivez-nous sur Facebook pour ne rien rater de l'actualité malienne

11.000 policiers et gendarmes déployés pour la COP21

147 chefs d’État et de gouvernement sont attendus pour la conférence sur le climat, dans un « contexte dramatique ».

cop21 cmp11 logo

Un « événement mondial » dans un «  contexte dramatique  » liés aux attentats du 13 novembre : le gouvernement a détaillé mercredi les mesures «  exceptionnelles  » mises en place pour la COP21 mobilisant plus de 11.000 policiers et gendarmes.

120.000 policiers, gendarmes et militaires sur tout le territoire

Aux frontières, 8.000 membres des forces de l’ordre sont déployés pour des contrôles à l’occasion de la conférence de l’ONU sur le climat (COP21) qui débute dimanche au Bourget, au nord de Paris, a indiqué place Beauvau le ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve. En amont de la COP21, la France avait rétabli dès le 13 novembre au matin ses contrôles aux frontières, une mesure permise par le code Schengen.

Quelque 2.800 hommes supplémentaires seront mobilisés pour la sécurité du site de la COP21, a ajouté M. Cazeneuve. Les locaux abritant les négociations seront eux sous la responsabilité des Gardes bleus de l’ONU. Dimanche et lundi, «  6.300 policiers, gendarmes et forces mobiles  » seront par ailleurs présents pour « sécuriser Paris  », a précisé un peu plus tard le préfet de police Michel Cadot.

Au «  total ce sont 120.000 policiers, gendarmes et militaires  » qui sont déjà engagés «  sur l’ensemble du territoire  » après les attentats du 13 novembre à Paris et Saint-Denis, selon Bernard Cazeneuve. Il était notamment entouré de la ministre de l’Écologie, Ségolène Royal, du secrétaire d’État aux transports, Alain Vidalies, et de la maire de Paris, Anne Hidalgo. Tous ont précisé qu’il s’agissait de «  mesures exceptionnelles  » dans un «  contexte dramatique  ». «  C’est un événement mondial, une première mondiale  », a dit Mme Royal et «  c’est la meilleure réponse à la tragédie  ». Elle a insisté également sur l’importance de ce sommet «  pour la paix  ».

Voiture déconseillée, transports en commun gratuits

Les transports en commun seront gratuits les 29 et 30 novembre pour «  permettre aux parisiens de se déplacer  » pendant les temps forts de la conférence qui se tient jusqu’au 11 décembre, a annoncé Anne Hidalgo.

La maire de Paris a demandé aux Franciliens de ne pas prendre leur voiture dimanche et lundi. «  Il est indispensable qu’il y ait une mobilisation générale  » et « que le message à partir d’aujourd’hui et dans les jours qui viennent passe massivement  » de «  la nécessité de ne pas utiliser les voitures personnelles pendant quelques heures  », a renchéri Bernard Cazeneuve.

Michel Cadot a détaillé peu après depuis la préfecture les mesures exceptionnelles de circulation dimanche sur «  les arrivées des aéroports d’Orly et de Roissy  » et lundi avec «  l’interruption de la circulation pour la réserver aux seuls cortèges qui vont être de plusieurs milliers sur la traversée de Paris depuis le centre de Paris, sur le périphérique entre la porte d’Asnières et la porte de la Villette jusqu’à l’autoroute A1 et le centre du Bourget, dans les deux sens de circulation  ».

147 chefs d’État et de gouvernement attendus

Cent quarante-sept chefs d’État et de gouvernement, dont l’Américain Barack Obama et le Chinois Xi Jinping, sont attendus au premier jour de la conférence qui tentera de sceller un accord universel contre le réchauffement climatique. Alors que les autorités redoutaient l’action de groupuscules d’extrême gauche en marge de la conférence, M. Cazeneuve a rappelé que «  les préfets peuvent interdire les manifestations sur l’ensemble du territoire  », dans le cadre de l’état d’urgence.

« Dans le contexte de menaces très élevées, la réussite de la COP21 passe aussi par la sécurisation optimale de cette manifestation  », a déclaré le ministre, rappelant que «  tout est mis en œuvre pour sécuriser la conférence  ».

La grande manifestation pour le climat prévue le dimanche 29 novembre a été interdite par le gouvernement dans le cadre de l’état d’urgence, tout comme une autre marche prévue le 12 décembre. «  C’était une décision difficile à prendre mais, dans le contexte actuel, l’exigence de sécurité l’impose. Cela ne remet toutefois nullement en cause la nécessité pour la COP 21 d’accueillir très largement la société civile  », peut-on lire dans le compte-rendu du Conseil des ministres.

Source: Le Soir.be

Leave a Reply

Your email address will not be published. Required fields are marked *

Suivez-nous sur Facebook pour ne rien rater de l'actualité malienne
Ecoutez les radios du Mali sur vos mobiles et tablettes
ORTM en direct Finance