
« Qui peut le plus, peut le moins. Si nous célébrons aujourd’hui la signature de l’accord relatif à la ZLECA, c’est pour dire que les pays de la CEDEAO, s’ils peuvent s’ouvrir à l’Afrique, ils doivent pouvoir s’ouvrir également à tout autre pays du continent », a-t-il dit devant l’assemblée nationale.
Il a relevé, néanmoins, que « notre processus d’ouverture commerciale doit aller avec la nécessaire protection des industries naissantes de notre pays, la nécessaire protection du système du secteur privé sénégalais », assurant que « nous n’avons pas peur de nous ouvrir à d’autres pays parce que nous sommes déjà dans le processus de la ZLECA, mais nous veillerons en même temps, à protéger les industries naissantes de notre pays ».
Pour sa part, le ministre du Commerce, Alioune Sarr, a souligné que l’impact de la ZLECA sur l’économie sénégalaise repose sur l’augmentation des échanges intra-africains qui sont aujourd’hui autour de 16%. Les pays visent une augmentation de 50% d’ici 2024.
« 50% d’échanges pour le Sénégal, c’est près de 750 milliards de FCFA sur notre commerce extérieur », a-t-il indiqué, rappelant que cet accord demeure d’une grande importance pour l’économie du Sénégal qui est un exportateur net sur le continent.