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Un an de Présidence IBK : Une année de normalisation et de stabilisation

Après un an de gestion de pouvoir par son Excellence Ibrahim Boubacar Kéita, Président de la République. Le Gouvernement et ses alliés se félicitent de cette gestion et gardent la confiance pour le futur.

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Le Mali revient de loin !
Selon le document publié par Gouvernement, il y a un peu plus d’un an, le Mali était secoué par une crise multidimensionnelle, héritée de la guerre, du putsch et d’une longue pratique de mal-gouvernance.il était un pays isolé par des sanctions internationales, avec un espace politique régenté par une junte envahissante, un tissu social lardé par des années de crise, et une corruption généralisée à tous les niveaux. Et ce n’est pas tout : l’indiscipline et le découragement avaient gangrené les forces de défenses et de sécurité. L’absentéisme et la désobéissance des subordonnés avaient, eux aussi fini de paralyser l’Administration.

Une tâche comparable à celle d’Hercule
Dans ces conditions, le peuple du Mali a porté tous ses espoirs sur la personne d’Ibrahim Boubacar Kéita (IBK) élu le 11 Août 2013 avec plus de 77% des suffrages, et officiellement investi le 4 septembre. Investi d’une confiance sans précédent, IBK avait devant lui une tâche comparable à celles d’Hercule : le redressement national. Conscient des attentes placées en lui, le Président IBK a enfilé avec passion des habits d’un redresseur, tout en restant fidèle à sa ligne de conduite : le langage de vérité pour conduire son pays sur le chemin de la renaissance et l’émergence.

Le PM Mara et son gouvernement s’attèlent
S’inspirant de cette vision, le Premier Ministre Moussa Mara, et l’ensemble du Gouvernement s’attèlent consciencieusement à la réalisation des ambitions que le Président nourrit pour son peuple.

En une année, de nombreux chantiers ont été ouverts. Mais beaucoup reste à faire pour soulager les maliens. Sans vouloir éluder ou esquiver les difficultés, ni être complètement exhaustif, voici présenté aux Maliens ce qui a été réalisé en leur nom de leur pays. De même, ce document a indiqué les grandes lignes de ce qui sera fait dans les mois et les années à venir.

Processus d’Alger : une dynamique inclusive et participative
Selon ce document, parmi les nombreux acquis enregistrés lors de la première phase des pourparlers d’Alger, on peut notamment noter la participation des communautés du Nord du Mali, qui sont présentes à Alger pour le démarrage de la seconde phase, ce qui constitue un gage important de l’appropriation des futurs accords de paix. Au niveau international, c’est un large dispositif d’appui qui a été mis en place avec l’accompagnement de l’Union Africaine, de la CEDEAO, de l’Union Européenne et des Nations Unies, autour de l’Algérie, désignée comme facilitateur.

Rapprocher l’Etat des citoyens
Après l’organisation des Etat Généraux de la Décentralisation au mois d’octobre 2013, suivie de l’élaboration d’un plan d’actions prioritaires pour la mise en œuvre d’un nouvel ordre administratif, capable de prendre en charge les aspirations légitimes des Maliens sans exclusive.

Le renforcement du cadre juridique et institutionnel de la Décentralisation avec notamment, l’adoption du Décret instituant le contrat-Plan Etat-Région-District, et le renforcement des capacités des élus et agents des collectivités territoriales préparent, en tant que corpus référentiel, les nouveaux contours de la gouvernance locale. Cette dernière se traduira par la régionalisation, dont l’un des actes fondamentaux sera l’organisation d’élections régionales dès 2015.

Normalisation et renouveau de l’institution militaire
Et cette nouvelle armée s’illustre à travers le chef de l’Etat qui est le seul capitaine dans le bateau Mali. Pour faire face aux défis, l’une des premières mesures prises par le Chef suprême des armées a été la ferme reprise en main des affaires militaires. Le déclenchement de l’opération « SANYA », à la suite d’une énième mutinerie à Kati, le 30 Septembre 2013, a donné l’occasion au Président de la République de restaurer définitivement l’’autorité de l’Etat en clarifiant la chaine de commandement au sein de l’armée. Il s’en suivra des poursuites contre certains acteurs de l’ex-junte, la dissolution et la liquidation du Comité Militaire des Forces de Défense et de Sécurité(CMSRFS).

Rénovation de l’appareil militaire
La formation de cinq contingents par la mission de formation de l’Union Européenne(EUTM), avec 8.000 hommes formés depuis 2013, le recrutement de 4.000 hommes qui ont rejoint les rangs, l’octroi d’importants budgets pour l’achat des véhicules, de pièce de rechange, de matériels de campement, d’armement et de ravitaillement, participent de l’effort soutenu de l’Etat en faveur des forces de défense et de sécurité.

Réforme du secteur de la sécurité
Un texte relatif à la mise en place du cadre de la reforme du secteur de la sécurité a été adopté, il comporte tous les aspects de défense et de sécurité. Le dispositif de réorganisation des forces de défense et sécurité, sur la période 2014-2018 a été finalisé, et permettra ainsi de sécuriser durablement le territoire national à travers une organisation spatiale, une chaine de commandement formelle, des unités opérationnelles équipées et formées, un système de rémunération et de protection approprié, des conditions descentes de logement et de vie(logements sociaux en cours de construction), une maîtrise effective du droit humanitaire et des droits de l’homme.

Miser sur l’éducation et la formation pour générer l’emploi
L’approche du nouveau gouvernement induit une bonne articulation entre l’éducation et la formation professionnelle pour parvenir à l’émergence d’une nouvelle élite qualifiée et performante. C’est fort de cette vision que la formation professionnelle a pu bénéficier d’une attention particulière.

Promotion du nouveau visage du Mali
Malgré des années de crise, le Mali éternel reste solidement assis sur ses fondamentaux civilisationnels. C’est à la préservation de cette richesse ancestrale que s’est attelé une année durant le nouveau régime.

Pour une jeunesse patriotique
Le rétablissement du Service National des Jeunes(SNJ) par le Conseil des Ministres du 04 juin 2014, dans le cadre de la formation citoyenne des jeunes et de leur mobilisation pour les causes de la défense nationale, est l’exemple typique de la volonté du Gouvernement de donner toute sa place à la jeunesse dans l’œuvre de redressement national.

Perspective 2015, accélération et amplification des reformes
Après une année consacrée à la stabilisation du Mali et à la normalisation dans de nombreux domaines, le Président IBK et son Gouvernement entament une seconde phase du mandat de cinq ans confié par le Peuple malien. C’est la phase de l’accélération et de l’amplification des chantiers, pour transformer le Mali et assurer le bonheur des Maliens.

Faire la paix et assurer la sécurité
Les objectifs assignés par le chef de l’Etat sont : faire la paix et assurer la sécurité des biens et des personnes sur l’ensemble du territoire, ce qui passe par la signature d’un accord de paix définitif, dans le cadre du processus d’Alger, selon le chronogramme établi. Une fois la paix obtenue, cet épisode triste de l’histoire du Mali pourra se transformer en opportunité pour rebâtir sur de nouvelles bases, et amorcer le véritable décollage économique et social de la Nation.

Le second objectif est la relance économique, afin que le Mali atteigne des taux de croissance soutenus permettant de créer des emplois pour la jeunesse dans les secteurs productifs. Pour stimuler cette croissance, une stratégie robuste et ambitieuse se met en œuvre. Elle s’appuie sur les grands chantiers initiés par l’Etat.

Perspectives
A cet effet, de nombreux projets sont à l’étude, ou en phase de recherche active de financement : le chemin de fer Bamako-Conakry, le pont sur le fleuve Niger à Ségou, les ports secs (Sikasso, Kayes, Nara, Narena et Gao), les centrales solaires, le 4ème pont de Bamako, le complexe numérique de Bamako, les logements sociaux, ainsi que des routes sur l’ensemble du territoire.

Cependant, dans cette seconde phase du mandat, les secteurs sociaux ne seront pas en reste. Une attention toute particulière sera apportée à l’éducation et à la formation professionnelle (programme décennal de 314 Milliards), afin de garantir toutes les conditions d’employabilité de la jeunesse malienne. Les couches les plus défavorisées seront accompagnées à travers une politique sanitaire, humanitaire et sociale volontariste, dans les villes, comme en milieu rural.
Synthèse de Bréhima Traoré

Source: Mali Demain

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