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Suspension de l’AMO dans les officines privées : Le SYNAPPO et le SYNAPHARM informent les hommes de médias

Dans l’après-midi du samedi 30 novembre 2019, la Maison de la Presse a servi de cadre pour une conférence de presse organisée par les syndicalistes des officines privées, à savoir le SYNAPPO et le SYNAPHARM. Ladite rencontre a été présidée par Dr. Cheick Oumar Diarra, qui avait à ses côtés plusieurs militants et sympathisants des deux organisations syndicales.

 

À l’entame de la cérémonie Dr. Diarra a fait savoir qu’au Mali, le taux d’utilisation des services sanitaires était insuffisant à cause de la pauvreté. Et que c’est en réponse à ce contexte d’accès limité aux soins pour des raisons financières, excluant les populations les plus vulnérables, que l’Assurance Maladie Obligatoire (AMO) a été adoptée, pour améliorer les indicateurs de santé.

À l’en croire, l’AMO est fondée sur les principes de la solidarité, de la contribution, de la mutualisation des risques et du tiers payant. ‘’Les pharmaciens d’officine ont tenu à accompagner l’État et à faciliter l’accès aux médicaments de qualité à toutes les couches de la population dès le début du service de l’AMO, le 1er mai 2011. Aujourd’hui la majorité des pharmaciens sont conventionnées et préfinancent ce service, pour lequel ils doivent être remboursés au plus tard, 15 jours après le dépôt des factures’’, a-t-il fait savoir. Et d’enchainer en disant que le retard dans le paiement n’est pas favorable aux promoteurs d’officines privées.

Selon Dr. Diarra, une commission paritaire composée de la CANAM, de la CMSS, de l’INPS et les représentants des pharmaciens a été mise en place. ‘’Malgré la résolution de certains problèmes, tels que l’attribution d’un code prescripteur, cette commission a rapidement atteint ses limites surtout face au problème récurrent du retard de paiement des factures’’, a-t-il dit.

À ses dires, la suspension de l’AMO dans les pharmacies privées sur toute l’étendue du territoire, suite à l’Assemblée générale extraordinaire du 28 novembre 2019 n’était pas souhaitée. Par ailleurs, il convient de dire que le ministre de la santé et des affaires sociales ainsi que les responsables de la CANAM sont très engagés, pour la résolution de cette crise dans les meilleurs délais.

 

Drissa A Konaté

SourceLe Confident

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