Le principal parti de l’opposition sous IBK, tout en exprimant sa disponibilité à » œuvre pour la mise en place d’institutions fortes susceptibles de mettre notre pays sur le chemin du développement et du progrès » a invité le CNSP à faire du dossier de la libération de son chef Soumaïla Cissé sa » priorité « .
‘Union pour la République et la Démocratie (URD), principal parti de l’opposition, a déclaré que la mutinerie du 18 août dernier, » n’est que la conséquence de la gestion chaotique du pays par le président Ibrahim Boubacar Keïta et son régime, qui a conduit à sa démission de toutes ses fonctions, celle de son gouvernement ainsi que la dissolution de l’Assemblée Nationale « . Le parti a aussi indiqué prendre acte de ladite démission et de toutes ses conséquences politiques et institutionnelles.
» Meurtrie, l’URD n’a de cesse déploré les nombreuses victimes civiles et militaires qui tombent quotidiennement dans les régions du centre et du nord de notre pays « , a-t-il rappelé. Et de renchérir : » Le parti est conscient que la crise multidimensionnelle que traverse notre pays a mis en péril l’unité nationale et l’intégrité territoriale, fragilisé nos institutions et plongé les populations dans l’insécurité et la précarité « . Ainsi, le parti a déploré que » Monsieur Ibrahim Boubacar Keïta n’ait pas prêté une oreille attentive aux revendications légitimes du peuple malien « .
Concernant le sort de leur président, l’honorable Soumaïla Cissé, qui est introuvable et sans nouvelle depuis son enlèvement le 25 mars 2020 à Niafunké, dans la région de Tombouctou, l’URD a rappelé que ses militants et sympathisants doivent, en tout lieu et à tout moment, rester mobilisés pour la libération sa libération.
Aussi, le parti de la poignée de mains a invité » les membres du Comité National du Salut du Peuple (CNSP) mis en place par les mutins à faire du dossier de la libération de l’honorable Soumaïla Cissé une priorité « . Pour finir, l’URD a exprimé sa disponibilité » à œuvrer pour la mise en place d’institutions fortes susceptibles de mettre notre pays sur le chemin du développement et du progrès.
Daouda SANGARE
Source : l’Indépendant