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Société Ami Nata Konaté ” baramuso ” : Dix travailleurs arrêtés pour tentative de sabotage

La société Aminata Konaté, connue sous le nom de “Baramuso”, spécialisée dans la préparation et la vente de condiments alimentaires (épices) joue incontestablement sa partition dans la réduction du chômage au Mali.  Parti de rien, Boureima Doumbia a initié et développé la société “Baramuso” qui emploie plus de 1 000 Maliens. Mais les efforts de M. Doumbia étaient en train d’être dilapidés par des agitateurs qui sont arrêtés en flagrant délit de sabotage et mis hors d’état de nuire. Ils croupissent à la prison centrale de Bamako-coura en attendant leur procès prévu pour le mardi 22 novembre 2016.

Boureima Doumbia president directeur general pdg sociéte Aminata Konate Nadjini Bara Muso bouillon

Au mois de juillet à septembre 2016, la société Aminata Konaté ” Baramuso” était secouée par des perturbations initiées à dessein par des employés. En effet, sortis du chômage par le Pdg Boureima Doumbia, ces agitateurs ont tenté de saboter les installations de la société “Baramuso” et empêcher les autres travailleurs de vaquer à leurs occupations. Intrigué, Boureima Doumbia a porté plainte contre ces semeurs de trouble qui ont été arrêtés en flagrant délit de sabotage par les éléments du 9e Arrondissement et déférés devant le parquet, lequel les a placés sous mandat de dépôt. Depuis lors ils sont incarcérés à la prison centrale de Bamako Coura. Et depuis ces arrestations, les interprétations fusent de toutes parts, amenant ainsi les responsables de ladite société à s’exprimer, plus précisément pour donner leur version des faits, le jeudi 27 octobre 2016. Selon la plainte dont notre rédaction a reçu copie, les travailleurs arrêtés et déférés se sont autoproclamés dirigeants syndicaux de la société pour faire arrêter le travail au sein de l’entreprise, portant ainsi atteinte à la liberté de travail. Et sans préavis de grève, sans concertation préalable, les huit travailleurs arrêtés ont ordonné l’arrêt de toutes les machines relevant non seulement de leur unité, mais également de la seconde unité qui n’a rien à voir avec eux. Avec en plus, une menace de mort brandie contre toute tentative de travail des employés. Ce qui a amené le premier responsable à faire appel à la Police du 9e Arrondissement qui a immédiatement dépêché une équipe conduite par un Inspecteur de Police.

Cette première mission n’a pu calmer l’ardeur des travailleurs excités qui ont tenté de s’en prendre à leur employeur. Une seconde mission conduite par le Commissaire principal en personne a pu faire revenir les gens au travail. Mais pas pour longtemps. Les révoltés, après avoir pris les autres travailleurs en otage en les empêchant de travailler, ont poussé leur audace jusqu’à des tentatives de destruction des équipements de travail. C’est ainsi que les éléments du 9e Arrondissement ont procédé à l’arrestation des casseurs pris en flagrant délit. Ils sont au nombre de dix : Madou Tangara, Ladji Sidibé, Namakan Kéita, Sékou Sylla, Cheick Salla Diallo, Mamby Kéita, Yacouba Camara, Oumar Mariko, Kasa Camara, Namakan F. Kéita. Déférés au parquet, le Procureur leur a délivré un billet d’entrée gratuite à la Prison centrale de Bamako Coura où ils ont le temps de méditer sur leurs actes, en attendant leur jugement prévu pour le mardi 22 novembre 2016 au Tribunal de Grande instance de la Commune IV.

Depuis l’arrestation de ces travailleurs, les interprétations fusent de partout. Mais pour les sieurs Sékou Traoré (responsable commercial de la société Baramuso), Aboubacar Kayanta (chargé de communication) Mory Kéita “Pap” (responsable de l’usine), Bourama Koly (responsable de gestion), le différend est apparu à la suite du constat de baisse de production au sein de la société. Cette baisse de production est consécutive au fait que certains employés avaient cessé de travailler pour s’adonner aux activités syndicales. Malgré tout, le Pdg, pour faire monter la production, proposa d’augmenter le salaire journalier des travailleurs qui passa de 2500 Fcfa à 2700 Fcfa par jour. Mais à condition que la production atteigne 1 500 cartons par jour et par secteur. Cet accord a été scellé à l’Inspection du travail.

Mais malgré cette motivation, certains refusaient de travailler et empêchaient les autres de vaquer à leurs occupations. C’est ainsi que, très rapidement, l’atmosphère est devenue surchauffée et a fini par aboutir à l’arrestation des dix travailleurs. Avant leur arrestation, les dix n’ont jamais voulu le règlement du conflit à l’amiable, signale-t-on.

Notre rédaction n’a pas pu entrer en contact avec les employés arrêtés pour entendre leur version des faits parce qu’enfermés à la Maison centrale d’arrêt de Bamako Coura en attendant leur procès prévu pour le mardi 22 novembre 2016.

Siaka Doumbia

Source : Aujourd’hui-Mali

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