Depuis l’arrestation du capitaine-général, Amadou Aya Sanogo, les langues fourchues et pendues se délient étaler sur la place publique les méfaits de ses hommes de paille.
Dans sa folie meurtrière, la bande du tombeur d’ATT, maudit soit-il, ne se contentèrent pas d’assassiner froidement quelque frères d’arme. Au moment où le Mali bascula dans le chaos sous le dictats des mécréants du Nord, tous les amateurs d’eau de feu et de partie de jambes en l’air la virent (les bandits de Sanogo) pénétrèrent avec fracas, armes de guerre au poing, dans les maquis, les dancing et autres établissement de nuit -genre bordel- vidèrent les cambuse et embarquèrent de force des filles de joie. Ils s’en prirent même aux journalistes cracheur de sang.
Les hommes de paille du capitaine général ne s’arrêtèrent pas en si mauvais chemin. Car, ils osèrent investir les commissariats de police, sans doute pour rappeler que militaire et policier, c’est comme chien et chat. «C’est ainsi qu’ils déparquèrent au 14e Arrondissement. Après une fouille en règle, ils firent main basse sur sept talkies walkies. Heureusement, explique le commissaire principal dudit commissariat, nous avions caché en lieu sûr nos armes dès l’annonce du coup d’Etat. Après une vaine recherche, ils firent main basse sur les radios. A ce jour, déplore Assétou Coulibaly, il ne nous reste que trois talkies walkies en piteux état».
«Depuis, les éléments du 14e Arrondissement mettent la main à la poche, en cas d’urgence, pour faire passer le message par portables interposés», signale un gardien de la paix. Quel préjudice !
La balle repose dans le camp du ministre en charge de la Police nationale. Au secours cher poulet en chef ! San communication, la police n’existe que de nom.
En tous cas, au fil des jours, les avatars des hommes de paille de Sanogo le sanguinaire émergent au grand jour.
Il faut continuer à briser le silence. Les banquiers sont interpelés à ce propos.
Il faut aider et faire confiance à la justice.
M. NO