Les braquages de bar commencent à devenir monnaie courante dans la capitale du Mali. De la rive gauche à la rive droite, les bandits de grands chemins emploient les grands moyens pour survivre. C’est ainsi que ce vendredi 17 janvier, au milieu de la nuit, au moment où le ministre en charge de la sécurité intérieure cause à bâton rompu avec le marchand de sable, alors que Morphée berce les justes d’Hamdallaye Aci 200 et Djicroni Para, deux bandes de salopards entre en action.
La première, composée de deux petits salauds dangereux (voir photo), arrache à la hauteur du nouvel échangeur le sac d’une dame. Ils tombent pour si peu dans le filet des redoutables limiers du 14e Arrondissement.
Aux environs de 3 h du matin, c’est au tour de la seconde bande de prendre la poudre d’escampette. Elle compte six éléments. Cette nuit-là, ces espèces nuisibles à la société entrent au bar La Paix et tiennent en respect tout le monde. Tout s’arrête brusquement. Les garces ne font plus la navette entre les chambres de passent de passe et le bar pour soulager les clients en rut. La bière ne coule plus à flots. C’est la panique
générale. Alors, ils s’emparent de la caisse, soit plus d’un million. Au moment où ils s’apprêtent à prendre la tangente, arrivent les infatigables poulets du 14e Arrondissement. Avec leurs pistolets artisanaux, ils ouvrent le feu sur les flics sans faire mouche et disparaissent dans la pénombre. Loin de se décourager, les perspicaces éléments du commissaire Assétou Coulibaly entamment une couse poursuite et appréhendent deux des salauds à la hauteur du rond-point Eléphant. L’un des quidam détenait par devers lui la rondelette somme de 300 000 Fcfa en pièces de monnaie. Le reste, soit 700 000 Fcfa en billets de banques, part avec les fuyards.
Le chef de la bande s’appelle Adama Bamba. Il officiait es qualité de gardien au bar La paix.
Une semaine après les faits, le chef de la brigade de recherche du 14e Arrondissement met la main sur un élément du gang, répondant au nom de Mamadou Diallo. Il a été reçu vendredi après midi par le procureur de la République. C’est sûr et certain qu’il bénéfice en ce moment d’une longue vacance dans un trou à rats tout frais payés par le gouvernement.
Mister No