La branche malienne des Jeunes Volontaires pour l’Environnement (JVE-Mali) a organisé leur assemblée générale statutaire le samedi 28 Janvier 2016 au siège de l’Agence pour l’Environnement et le Développement Durable (AEDD). Au cours de cette assemblée, les jeunes volontaires ont passé en revue le bilan des activités exécutées durant l’année écoulée tout en se projetant sur le canevas de l’année en cours.
« Pour la quatrième fois depuis sa création en 2012, la branche malienne des Jeunes Volontaires pour l’Environnement (JVE-Mali), organise son Assemblée générale statutaire. C’est l’occasion de revenir sur le bilan des activités annuelles de notre association avant de nous apprêter pour l’année en cours. Cela permettra également aux membres du Conseil d’Administration, d’examiner les instances dirigeantes de JVE-Mali », a annoncé Madani Amadou Tall, le président des Jeunes Volontaires pour l’Environnement du Mali. Le thème de cette Assemblée Générale «les conflits armés, quels impacts sur l’environnement?», est sans nul doute un thème que l’actualité nationale nous impose. Car, les causes profondes des conflits sont souvent complexes et relèvent de faits historiques au cœur desquels les ressources naturelles deviennent l’objet de toutes les convoitises, souligne-t-il. Il a fait savoir que dans son rapport de 2005, le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) indiquait que: «les dégradations environnementales sont encore bien plus meurtrières que les conflits armés». Le rapport précise que l’un ou l’autre peut être soit la cause, soit l’effet des conflits violents. Le président Tall a fait ressortir les moult activités menées par la jeune association en faveur de la sensibilisation des jeunes pour la sauvegarde de l’environnement. Selon lui, le rôle des jeunes est prépondérant. Il a rassuré que l’apport des jeunes volontaires pour l’environnement ne fera jamais défaut dans la lutte. Une conférence débat a couronné les travaux de l’assemblée générale des jeunes volontaires pour l’environnement du Mali.
Moussa Samba Diallo
Source: Le Républicain