L’hôtel Radisson Blu de Bamako a abrité aujourd’hui 11septembre 2017 l’ atelier de renforcement des capacités de la Commission Nationale des Droits de l’ homme du Mali( CNDH), placé sous la présidence du ministre des Droits de l’ Homme et de la reforme de l’ Etat, Me Kassoum Tapo.
« Pour une institution nationale indépendante, crédible, responsable et conforme aux principes des droits de l’homme », comme affiché sur la banderole de l’ atelier, la CNDH renforce les capacités de ses membres. En effet, sur financement de l’Organisation internationale de la francophonie( OIF), la Commission nationale des droits de l’ homme du Mali, a organisé cette session pour renforcer les capacités opérationnelles de la commission en vue de bien mener sa mission et pouvoir pleinement jouer son rôle en tant qu’institution nationale des droits de l’homme et mécanisme national de prévention de la torture selon les propos de la présidente de CNDH, Me Kadidia Sangaré Coulibaly. Pour qui, cet atelier est le lieu de partager les concepts de Droits de l’ Homme d’une manière générale ; de parler des principes de Paris et de la politique nationale des Droits de l’ homme ainsi que les objectifs de développement durable.
L’Assemblée nationale du Mali a adopté le 1er juillet 2016, la loi portant création d’une Commission nationale des droits de l’ homme, elle est le couronnement d’un processus enclenché depuis 2006 pour conformer l’institution aux principes et standards internationaux qui encadrent les institutions nationales de droits de l’ homme. La nouvelle loi confère en ses articles 4, 5 et 6, une triple mission de promotion, de protection des droits de l’ homme et de prévention de la torture à la Commission nationale des droits de l’ homme. Et c’est pour bien mener cette mission que la CNDH outille ses membres pour pleinement jouer son rôle. Une mission que n’a pas manqué de saluer le ministre des droits de l’ homme et de la reforme de l’Etat, Me Kassoum Tapo, qui tout en assurant de son accompagnement, Me Tapo a invité les participants à être interactifs . Une rencontre qui a également enregistré les présences du spécialiste de droit de l’ homme à l’OIF, Eugène Bakama Bope, celle de la représentante de la Minusma et l’ ancien président de la CNDH, Me Amidou Diabaté.