Au Mali, la mission de l’ONU manque cruellement d’hélicoptères. La Minusma va prochainement être renforcée par des militaires belges qui arrivent avec leurs moyens aériens, mais c’est loin d’être suffisant.
Faute de moyens aériens, l’action de la Minusma « est compromise » sur l’ensemble du Mali. Le constat est tiré du dernier rapport du secrétaire général de l’ONU au Conseil de sécurité.
La mission des Nations unies dans le pays n’arrive pas à faire le plein d’hélicoptères. Pour ne donner que quelques chiffres, alors qu’il faudrait neuf hélicoptères armés, il n’y en a que six de disponibles. Côté transport, c’est encore pire, 14 sont requis pour la mission, seulement 4 sont opérationnels.
Du côté des bonnes nouvelles, l’unité de renseignement réclamée depuis des mois va bientôt être déployée. Ce sont des Belges qui vont remplir cette mission, à Gao, équipés notamment de drones. Ils vont également remplacer les deux hélicoptères allemands et un avion ravitailleur C-130 suédois en fin de mission.
Le chef des Casques bleus dans le pays, le général-major Jean-Paul Deconinck est aujourd’hui au Canada pour une conférence. Il va notamment aborder ce sujet critique des moyens aériens. Il annonce que la Jordanie et le San Salvador pourraient bientôt contribuer dans ce domaine à la Minusma.
RFI