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Lutte contre les violences faites aux femmes : Les membres du réseau parlementaire outillés sur ce concept

Après sa création, en séance plénière le 7 mars dernier, les membres du Réseau des parlementaires maliens de lutte contre les violences faites aux femmes étaient sur les bancs, les 8 et 9 août dernier.

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Au cours de cette rencontre, ils se sont familiarisés avec les instruments juridiques en matière de lutte contre les violences faites aux femmes, les structures impliquées dans la lutte et la prise en charge des cas de femmes victimes et ont fait connaissance avec les partenaires impliqués dans ce processus.

L’ouverture du séminaire était présidée par la 5ème Vice-présidente de l’Assemblée nationale, Mme Assori Aïcha Belco Maïga, en présence de la Présidente du Réseau, l’Honorable Mme Fomba Fatoumata Niambaly et des responsables des organisations féminines du Mali.

La rencontre a également été enrichie par la présence de Mme Agnès Kayiri, ancienne sénatrice et ancienne Secrétaire générale du Forum des femmes rwandaises parlementaires, venue partager l’expérience de son pays avec nos députés.

A l’entame de ses propos, la Présidente du Réseau des parlementaires maliens de lutte contre les violences faites aux femmes a indiqué que, dans un passé récent, la situation dans laquelle se trouvait notre pays était révélatrice des violences faites aux femmes. En effet, selon elle, le Mali a été confronté à la plus grave crise de son histoire et les femmes ont été les principales victimes des violences et des traitements inhumains infligés par les groupes armés aux populations civiles lors de ce conflit.

L’Honorable Fatoumata Niambaly est convaincue que le combat contre toutes les formes deviolence «est tout d’abord un problème de changement de comportement de la part de tout citoyen, partout où il se trouve. Car la violence n’est pas que physique, elle est souvent verbale et morale. II s’agit pour nous, dans un premier temps, de donner le meilleur de nous-mêmes, pour servir d’exemple. Dans un second temps, nous devons user des mécanismes et instruments juridiques afin de circonscrire les dangers relatifs aux violations flagrantes des droits humains en général et de ceux des femmes en particulier».

A ce titre, elle a invité l’ensemble des acteurs à mettre en œuvre un certain nombre d’actions. Il s’agit notamment de «la relecture du Code pénal, pour couvrir et sanctionner les crimes de guerre, y compris dans le cadre de conflit armé non international, afin de prendre en charge la protection des femmes et des enfants victimes de violences, de faire de la lutte contre les violations des droits des femmes une priorité nationale et d’adopter des lois pour la mise en œuvre effective des principaux traités internationaux et régionaux sur les droits des femmes et de légiférer sur les violences faites aux femmes et aux filles».

Pour sa part, la 5ème Vice-présidente du parlement malien a affirmé que l’Assemblée nationale avait toujours été regardante et prompte dans l’examen des textes visant à protéger les femmes, les enfants et les personnes handicapées. A titre d’exemple, elle a cité le Code des personnes et de la famille, la loi sur la prévention et la prise en charge du traitement du VIH/SIDA et la loi d’orientation agricole.

Youssouf Diallo

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