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Après le naufrage des candidats à l’immigration sur les côtes libyennes : L’Ame interpelle l’État sur la politqiue de migration

migrants africains

Une conférence de presse initiée par l’Association Malienne des Expulsés (Ame) et certains de ces partenaires (Amnesty et Emdk) s’est tenue au siège de l’association, le samedi 09 aout 2014. Ladite conférence qui a permis d’aborder le drame du naufrage d’une embarcation sur les côtes libyennes fut une occasion pour les conférenciers d’attirer l’attention des autorités sur la nécessité d’une politique de migration. Les principaux conférenciers étaient : Ousmane Diarra, président de l’Ame, Alassane Dicko de la même organsiation et El Béchir Singaré de la section d’Amnesty.

 

Cette rencontre a enregistré la présence d’un représentant de l’Espace Migration et Développement Kayes (Emdk). Selon ousmane Diarra de l’Ame, la conférence vise à étayer la situation générale des migrations dans le contexte  actuel et proposer des réponses politiques pour une meilleure maîtrise des enjeux sur les migrations. Ce fut l’occasion pour le conseilier juridique de l’Association Malienne des Expulsés (Ame) d’aborder avec l’asistance le cadre juridique qui protège les acteurs de la mobilité humaine.

 

Le conférencier, M. Alassane Dicko, a invité les gouvernements à “être vigilants lors des négociations et de la signature des accords. Ils ne doivent pas céder aux pressions surtout quand ces accords ne respectent pas les intérêts de leurs pays…” Le responsable de l’Association Malienne des Expulsés (Ame) souhaite l’achèvement du document de politique de migration. Il a été conforté dans ses propos par le président Ousmane Diarra qui déplore l’absence de politique de migration, alors qu’il ya beaucoup de candidats à l’immigration. Raison pour laquelle l’association tire la sonnette d’alarme.

 

Cette rencontre a enregistré la présence des parents des victimes du naufrage survenu sur les côtes libyennes. Les responsables de l’Ame tout comme les familles des victimes déplorent la timidité avec laquelle le gouvernement malien a traité ce dossier. “Pourquoi le gouvernement n’a pas organisé une journée de deuil national pour les victimes maliennes de ce naufrage ?”, s’est interrogé le président de l’Association, partageant ainsi l’opinion émise par un des représentants des familles éplorées par la catastrophe.

 

Laya DIARRA

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