Il s’agit des États-Unis dont le président nouvellement élu, Donald Trump, qui n’a visiblement d’autres recettes pour arrêter le conflit que de conforter l’ami Vladimir Poutine. La capitulation contre la paix. C’est en effet la formule simpliste envisagée par le successeur de Joe Biden, pour qui l’Ukraine ne vaut que pour servir de levier pour préserver le monde occidental contre la menace imminente du nucléaire iranien. Il s’agit, pour ce faire, de donner satisfaction à Poutine en comptant sur ses prouesses pour dissuader son partenaire moyen – oriental de franchir le Rubicon dans son projet d’enrichissement de l’uranium. Et dire que c’est un projet d’en faire un bouclier de l’Europe contre la Russie qui a valu à l’Ukraine de Vladimir Zelensky de recevoir la foudre de Moscou hostile à toute occidentalisation de Kiev : ni adhésion à l’Union européenne et sa contagieuse démocratie, ni admission dans le cercle restreint de l’OTAN.