C’est parti pour les législatives du parti de l’ex-Premier ministre Moussa Mara, Yelema le Changement. En présence du président de la coordination de Sebenikoro, Mody Touré, celui des jeunes, Mody Sidibé, du directeur de campagne, Abdoul Karim Konaté et de la présidente des femmes, Djénébou Touré, les candidats Moussa Mara et Assane Sidibé ont déclaré ouverte la campagne des législatives de 2020.
Pour la circonstance, le candidat Moussa Mara s’est engagé à publier son patrimoine à l’entrée en fonction d’élu de la Nation. Devant le public, l’ex-Premier ministre promettra de publier ses biens en début de chaque année du mandat. Le président du parti Yelema donne l’assurance au public d’ouvrir une permanence dans sa circonscription où il recevra les citoyens au moins une fois par semaine. Le candidat Mara prend l’engagement de dire, pendant son mandat, la vérité.
À cette occasion, il a promis de ne prendre aucun engagement qu’il ne peut tenir pour la population de la commune IV. Il se dit conscient du rôle d’un député. Ce qui l’amène à promettre la restitution formelle de tout engagement qui sera pris à l’Assemblée nationale pour le règlement des problèmes du peuple. « Je rendrai compte de tout engagement pris pour régler les problèmes des citoyens, ou ceux de la circonscription. Lors de la restitution, je vous rendrai compte aussi de ce que je ferai à l’Assemblée nationale », divulgue le président du parti se félicitant que Yelema soit le seul parti parmi les autres apte à se vanter pour ce qu’il a fait à Sebenikoro, en commune IV du district de Bamako. Cela, clarifie-t-il, bien avant que le parti n’ait une liste de candidature pour ces législatives. Moussa Mara argue qu’un député n’est pas élu pour devenir un millionnaire au lendemain de sa prise de fonction. « Le député est plutôt élu pour légiférer, contrôler les actions du gouvernement, et transmettre les messages des citoyens au haut sommet de l’État. C’est au Mali qu’on peut voir quelqu’un qui n’a rien devenir riche quelques moments après être élu député à l’Assemblée nationale. Nous n’allons pas faire cela. Nous allons nous battre pour amener des projets dans la commune », explique Moussa Mara, convaincu que les députés de Yelema travailleront « en toute légalité » pour la démocratie et l’intérêt du pays. De son avis, l’Assemblée nationale doit être un lieu où la démocratie sera mise en œuvre.
Le candidat Mara trouve que distribuer des t-shirts, des pagnes, ou faire achat de conscience de l’électorat est une insulte à l’égard du peuple. De son côté, le candidat Assane Sidibé profère que l’heure n’est plus au discours, mais au changement tant attendu par tous. « Le changement commence à Sébenikoro ici. Moussa Mara a été maire, ce qu’il a fait à Sebenikoro, n’est caché à personne. Moi, je suis aussi maire de la commune, les actes que je pose ne sont cachés à personne. Nous sommes venus pour vous demander de renouveler votre confiance en nous pour ce poste de député. En tant que maires, ajoute Assane, nous vous (populations) connaissons. Nous connaissons vos problèmes et savons comment trouver des solutions ».
Nous ne partons pas à l’Assemblée nationale pour être populaires ni pour avoir de l’argent ou de l’or, ajoute dit-il. « Moussa Mara et moi, poursuit Assane Sidibé, avons décidé de renoncer à toutes nos primes et indemnités aux populations de la commune IV, une fois élus députés. Nous encaisserons ces sous, et verrons avec vous (population) comment les investir dans la commune ».
Quant au directeur de campagne, Abdoul Karim Konaté, il invite les jeunes à plus d’efforts, de sensibilisations et de porte-à-porte, pour l’élection des candidats.
Mamadou Diarra
Source: Journal le Pays- Mali