Les préparatifs des fêtes de fin d’année commencent, comme toutes les autres années, les fêtes de fin d’année qui pointent à l’horizon conservent les mêmes ferveurs. Ces fêtes ont tellement d’ampleur que de nombreux couples sont livrés à de rudes épreuves. La pression monte au point de susciter le doute dans l’esprit des uns et des autres. La peur de ne pas être ‘’plaqué’’ en est pour quelques chose.
La fête de fin d’année est considérée par les Bamakois comme la fête la plus importante de l’année, chacun veut sortir accompagner, les jeunes ainsi que les personnes mariées. L’importance de cet événement a fait qu’il y’a diverses façons de l’aborder. Il ya des gens en considération de nombreux paramètres qui restent dans la famille, dans le calme avec des amis invités. Par contre pour d’autres, c’est l’occasion à jamais de ne pas rester à la maison. D’où l’obligation d’être au ‘’grin’’, dans les restaurants, boites de nuit et soirées de gala dans les Hôtels. Partant, ces fêtes se terminent en ‘’défaite’’ pour de nombreux cavaliers ou cavalières.
Les hommes, au centre de toutes les sollicitations, ne manquent jamais de technique pour aborder ces événements de vie ou de mort pour certaines femmes.
« Je fête toujours la Saint Sylvestre en famille, en organisant un petit festin pour ma famille, à savoir, ma femme et mes enfants dans la joie jusqu’à l’annonce du nouvel an » confie I. Maïga. Quant à Ousmane, un jeune fonctionnaire d’une quarantaine d’années, on doit diversifier les fêtes. « Je fais la fête de Noël sans ma femme, mais le 31 Décembre on le fête ensemble », a-t-il indiqué sans préciser s’il sort avec un 2ème bureau lors du Noêl.
Le son de cloche diffère chez nos sœurs. C’est le cas pour Mariam.T, une gestionnaire, mariée à un douanier « je sors toujours avec mon mari la Nuit du Noel que du ‘’3 1’’, on préfère se rendre dans les restaurants ».
Dans cette ferveur de fête, là ou le bas blesse, porte sur les nombreux faux rendez-vous scellés. Notamment de la part des filles. Sur ce point Mimi, une étudiante célibataire, soutient que ces fêtes lui donnent chaque année l’occasion de soutirer de l’argent aux hommes, qu’elles laissent planquer quelque part pour sortir la nuit de la fête avec son préféré.
De peur de tel scénario, I. Traore, informaticien, célibataire de son état ne se casse pas la tête, il affirme suivre chaque nuit de fin d’année ‘’le public show’’ de l’ORTM jusqu’à l’aube, avant de se jeter dans les bras de Morphée durant le reste de la journée. Pour lui chaque jour vécu en bonne santé, est une fête.
La fête de fin d’année est une fête où une nouvelle année s’annonce, qui mérite d’être accueillie dans la joie, c’est pourquoi il est bon de positiver la situation en fêtant cet événement avec toute la simplicité requise, mais surtout avec la prudence, la plus totale.
Fatoumata Fofana
