Cette distinction est issue de la deuxième session extraordinaire du dernier conseil de l’année de la Communauté urbaine de Nouakchott, tenue le jeudi 12 décembre 2013. Elle n’est pas un fait du hasard. Il s’agit d’une reconnaissance des autorités de la communauté urbaine de Nouakchott au maire de Bamako pour son dynamisme dans la mise en œuvre du jumelage entre leur ville et le district de Bamako.
Adama Sangaré
Pour rappel, le district de Bamako entretien à plusieurs niveaux une coopération décentralisée exemplaire avec la ville de Nouakchott, capitale de la République Islamique de Mauritanie. Notamment sous régional avec Dakar et Ouaga, mais surtout, bilatéral depuis 2011. A la faveur d’un accord de jumelage-coopération établi entre les deux villes sous l’impulsion du maire de Bamako, Adama Sangaré et celui de Nouakchott Ahmed Ould Hamza. Accord signé à Nouakchott le 04 Avril 2011. Lequel énonce entre les deux villes, la nécessité de promouvoir la cohésion et le développement durable. Mais surtout, le souhait de mettre en valeur les potentialités des deux villes pour une meilleur insertion dans l’économie sous régionale, voire mondiale.
En somme ce jumelage ont permis de renforcer les échanges, la complémentarité, la solidarité et l’insertion socio-économique des deux villes au profit des populations respectives.
En effet, depuis trois ans ce jumelage a permis aux responsables des deux villes d’œuvrer pour l’entente, la compréhension, le respect mutuel et l’amitié entre les populations de Nouakchott et de Bamako. C’est ainsi que de nombreuses actions de coopération ont été mises an œuvre avec succès par les instances dirigeantes des deux villes. Grâce à la vision éclairée d’un comité de jumelage coprésidé par le Président de la communauté Urbaine de Nouakchott et le Maire du district de Bamako.
Cette distinction faite au maire de Bamako, Adama Sangaré, ne fera que consolider ces acquis. Et, permettre aux deux villes à répondre à un des objectifs clés de l’Association Internationale des maires et responsables des capitales et métropoles, partiellement ou entièrement francophone (AIMF), à savoir « la Méthode de gestion axée sur les résultats ».
Hadijatou Fily Sissoko (stagiaire)
