Alors que les législatives s’annoncent, les alliances semblent être en défaveur pour l’élu de la Commune II. Précisément au Kénédougou où il est en passe de plier l’échine face à son principal allié.
Le député qui préside le parti Mouvement Pour le Mali (MPM) a déjà commencé les négociations. En effet, Hadi Niangadou entend ratisser large alors qu’il détient actuellement la dizaine de parlementaires. C’est justement pour confirmer son poids qu’il lorgne des sièges à Sikasso. Pour y arriver, il a porté son regard sur une formation non des moindres: l’URD (Union pour République et la Démocratie). Eh oui ! Le parti de Soumaïla Cissé , principale force d’opposition. Sauf que ce mariage «contre-nature» en vue pourrait ne plus voir le jour. L’allié premier du numéro 3 de l’Assemblée Nationale vient d’entrer dans la danse: le RPM (Rassemblement Pour le Mali ). Autrement dit une alliance entre le RPM et l’URD pour stopper net les ambitions de la Convergence pour le Développement du Mali (CODEM).
Sauf que le parti présidentiel ne manque pas d’argument avec un cadeau de choix que l’Union pour République et la Démocratie (URD) aura du mal à refuser: l’abeille politique. Il s’agit donc de l’Alliance pour la Démocratie au MaliParti Africain pour la Solidarité et la Justice (ADEMA-PASJ) qui se remet timidement de la perte du département de l’éducation nationale. Hadi Niangadou est donc au bas du classement pour ce qui est de l’alliance entre lui et la formation de son homologue de Niafunké du côté de Sikasso. Le Duo ADEMA/RPM chamboule tout au sein de la majorité et comme ce fut le cas lors des législatives avortées il y a un an, il continue de faire des siennes. La prochaine victime serait donc le fameux Jo Walakly.
À noter que le trio ADEMARPM-URD est aussi annoncé du côté de Kati. L’information vient cette fois d’Hamidou Doumbia sur sa page Facebook. Le Secrétaire Adjoint à la communication du parti YÈLÈMA a fait cette révélation depuis les réseaux sociaux provoquant quelques secousses. Il est donc clair que les démons des scrutins parlementaires reportés au lendemain de la présidentielle 2018 se réveillent. Pour la simple raison que les faits sont têtus car le couple ADEMA/RPM risque de ratisser large au grand dam des alliés de l’ Alliance Ensemble pour le Mali (EPM).
RETROUVEZ L’INTÉGRALITÉ DE L’ARTICLE DANS LA PARUTION DU VENDREDI 31 JANVIER 2020
BAMOISA
NOUVEL HORIZON