«Les attaques contre les représentants des autorités, des écoles, de la population ne sont pas des symptômes de prédisposition au dialogue»
Depuis quelques jours, le Secrétaire général Adjoint des Nations Unies, Jean-Pierre Lacroix, est en visite au Mali. Après une visite au Centre du pays, accompagné par le Chef de la Mis- sion Multidimensionnelle Intégrée des Nations Unies pour la Stabilisation au Mali (MINUSMA) au Mali, Mahamat Saleh Annadif et Mme M’Ba- ranga Gasarabwé, représentante spéciale ad- jointe (pilier humanitaire), Jean-Pièrre Lacroix a échangé avec la presse, hier, jeudi 30 janvier 2020. Le Secrétaire général Adjoint a estimé que le dialogue a donné une marge et est jugé positif par les interlocuteurs que lui et sa délé- gation ont rencontrés au cours de leurs tour- nées au Centre du pays.
«Il y a eu des déclarations y compris celles des autorités maliennes et nous suivons avec intérêt ces différents types de réactions. Ce qui est important, c’est quand on parle de dialogue, est-ce qu’il y a des dispositions au dialogue, est-ce que les actes correspondent à un minimum de prédisposition au dialogue ? S’il y a des représentants des autorités maliennes qui sont tués ou attaqués et les écoles attaquées et fermées avec les populations harcelées, donc ce n’est pas des symptômes de prédisposition au dialogue.»
Il a fait le point sur sa visite. L’objectif de cette visite pour le Secrétaire général Adjoint des Nations Unies, Jean-Pierre Lacroix était de faire le point mais aussi d’expliquer comment les Nations Unies avec ses partenaires peuvent accompagner les efforts qui sont en train d’être faits pour ramener la paix et la stabilité au Mali. C’est dans cette perspective que monsieur Lacroix et sa délégation ont été à Gao et à Mopti pour rencontrer la Société Civile mais aussi échanger avec les autorités.
RETROUVEZ L’INTÉGRALITÉ DE L’ARTICLE DANS LA PARUTION DU VENDREDI 31 JANVIER 2020
KADOASSO I.
NOUVEL HORIZON