Une Conférence a été organisée,le 13 avril 2021,par organisée par le Centre américain « Republic-Underground » et a été marquée par la participation notamment de Michael Flanagan, ancien Congressman américain; Erik Jensen, ancien Chef de la MINURSO et Représentant spécial du Secrétaire Général de l’ONU pour le Sahara marocain, Richard Weitz, Directeur du Centre d’Analyse politico-militaire au Hudson Institute, Elisabeth Myers, Avocate et Universitaire, et Nancy Huff, Présidente de l’ONG américaine « Teach the Children International », ainsi que Ghalla Bahiya, Vice-Présidente de la région Dakhla Oued Eddahab et Mohamed Abba, Vice-Président de la région Laayoune Sakia El-Hamra.
Au cours de cette Conférence, de très nombreux experts en Droits et Relations Internationales ont tenu à mettre en exergue la pertinence de la Proclamation par les Etats-Unis d’Amérique relative au Sahara marocain tout en soulignant que le soutien à l’autonomie sous souveraineté marocaine a été la politique suivie de longue date par les Etats-Unis d’Amérique sous plusieurs Administrations.
Une autre Conférence organisée, le 14 avril 2021, par l’’Association du Barreau de New York « New York City Bar Association » (NCBA) sous la thématique « Biden doit-il approuver la décision de Trump de, reconnaître la marocanité du Sahara ? (Should President Biden endorse former President Trump’s decision to recognize Morocco’s Sovereignty over Western Sahara ?) »,avait pour unique thème celui de savoir si le Président américain Joe Biden devait maintenir la reconnaissance des Etats-Unis d’Amérique de la souveraineté du Maroc sur ses Provinces sahariennes.
Question à laquelle, tout le monde le sait déjà, sa réponse est non, puisqu’il faut rappeler que quatre jours après cette reconnaissance, actée le 10 décembre 2020 par le prédécesseur de Monsieur Biden, à savoir Donald Trump, Christopher Ross, ancien ancien Envoyé Personnel du Secrétaire Général de l’ONU dans la région du Sahara marocain, était sorti par la voie d’un communiqué pour dénoncer une décision insensée et irréfléchie.
Monsieur Ross a dévoilé toutes ses cartes en démontrant, lors de cette Conférence toute son hostilité à l’intégrité territoriale marocain et ce, pour quelques dollars bien transmis par les responsables algériens.
A noter que ladite Association s’est aussi attelée à convier sieur John Bolton, tenant d’un point de vue à tout le moins similaire eu égard à l’intégrité territoriale du Maroc et auteur lui aussi, le 15 décembre 2020 sur le site du mensuel américain Foreign Policy, d’une tribune appelant Monsieur Biden, une fois investi, à faire machine arrière.
Cette Association est connue pour son tropisme favorable à la séparation du Sahara marocain et on lui doit notamment une étude, rendue publique en juin 2012, rejetant la marocanité de du Sahara.
Raison pour laquelle, Monsieur Elliott Abrams, ancien haut diplomate américain et Conseiller adjoint à la Sécurité Nationale de la Maison Blanche, a affirmé, au cours de son intervention à ladite Conférence, que l’actuelle Administration américaine devrait maintenir et endosser la Proclamation adoptée par sa prédécesseur, étant donné que le Royaume du Maroc constitue un fidèle allié stratégique de longue date des Etats-Unis d’Amérique.
Il a tenu à mettre en relief le rôle malfaisant des autorités algériennes dans la perpétuation du différend régional sur le Sahara marocain, faisant remarquer que sans le soutien algérien flagrant au polisario, ce conflit aurait pris fin depuis longtemps dans le cadre du plan marocain d’autonomie.
Monsieur Abrams a également souligné que pour l’Algérie, la question du Sahara marocain n’est ni plus ni moins un instrument pour porter atteinte au Maroc et que son soutien aux séparatistes du polisario s’inscrit dans ce scénario et que le pouvoir algérien instrumentalise le polisario dans le cadre de sa rivalité hégémonique visant le Royaume du Maroc.
Il a aussi rappelé que le territoire du Sahara marocain n’a jamais été historiquement un Etat indépendant, et que le fait de vouloir le sectionner du Royaume du Maroc, comme cela est défendu par certains, ne ferait que déstabiliser un allié historique des Etats-Unis d’Amérique et contribuerait à l’instabilité dans une région déjà en proie à l’insécurité.
Et d’ajouter, à ce propos, qu’il est très difficile à concevoir qu’un mouvement séparatiste autocratique comme le polisario puisse aboutir à un Etat démocratique, comme certains l’avancent et, de ce fait , dans son intérêt les Etats-Unis d’Amérique se doivent de s’opposer à toute atteinte à l’intégrité territoriale du Maroc.
A relever que Monsieur Abrams, qui est également spécialiste du Moyen-Orient au prestigieux Think Tank américain « Council on Foreign Relations », a mis en évidence le rôle de l’Algérie dans la perpétuation du différend régional sur le Sahara marocain, faisant remarquer que si ce n’était pour le soutien algérien flagrant au polisario, ce conflit aurait pris fin depuis longtemps dans le cadre du plan marocain d’autonomie.
Il a également relevé que pour l’Algérie, la question du Sahara marocain n’est ni plus ni moins un instrument pour porter atteinte au Maroc, et que son soutien aux séparatistes du polisario s’inscrit dans ce scénario.
Pour l’expert américain, contrairement au Maroc, l’Algérie n’a aucun intérêt national dans la question du Sahara marocain, en ce sens que le pouvoir algérien instrumentalise le polisario dans le cadre de sa rivalité hégémonique visant le Royaume du Maroc.
De son côté, Eugene Kontorovich, Professeur et Directeur du Centre pour le Moyen Orient et le Droit International à la George Mason University, a tenu à rappeler que les Etats-Unis d’Amérique continuent de reconnaître la souveraineté du Maroc sur son Sahara, et que c’est actuellement la politique américaine sur le dossier.
Il a aussi souligné que la politique américaine sur le Sahara marocain reste constante avec le Droit International, en rappelant qu’un nombre important et grandissant de pays arabes et africains ont récemment ouvert des Consulats au Sahara marocain en signe de reconnaissance pleine et entière de la souveraineté totale du Royaume du Maroc sur cette région.
Ainsi donc, les deux experts américains ont battu en brèche, à l’avance, les thèses biaisées avancées par les autres panélistes participant, le 14 avril 2021, à ladite Conférence, dont le parti pris et les positions tranchées en faveur des adversaires de l’intégrité territoriale du Royaume du Maroc sont connus de tous.
Le Maroc et les Etats-Unis d’Amérique partagent des préoccupations communes et se consultent étroitement sur les questions de sécurité, politiques et économiques et le développement durable. Les Etats-Unis ont désigné le Maroc comme un allié majeur non-OTAN en 2004, et les militaires américains et marocains organisent depuis des exercices et des entraînements conjoints.
Le Maroc est un partenaire solide dans les efforts de lutte contre le terrorisme et travaille en étroite collaboration avec les forces de l’ordre américaines pour protéger les intérêts de sécurité nationale des deux pays.
Les Etats-Unis d’Amérique et le Maroc coordonnent leurs efforts pour promouvoir la stabilité et la sécurité régionales, notamment par le biais du Forum Mondial de Lutte contre le Terrorisme et de la Coalition Mondiale pour Vaincre ISIS. Le « Congressional Research Service » mis à jour en juin 2020 mentionne que les Administrations américaines successives ont considéré le Maroc comme un partenaire régional important en matière de sécurité, de commerce et de développement.
La coopération en matière de sécurité entre les Etats-Unis d’Amérique et le Maroc est solide. Il est donc inconcevable de penser à ce type de relation de sécurité existant avec un Etat du polisario.
Farid Mnebhi