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Insécurité à Bamako : de nouvelles cibles pour les braqueurs

Ces derniers temps, à Bamako, les gérants d’Orange Money, motocyclistes, boutiquiers et autres sont les principales cibles des bandits armés qui ne cessent de dicter leur loi aux paisibles populations de la capitale. Rien qu’en ce début de mois de janvier 2020, quatre scènes spectaculaires de braquage ont ciblé des espaces multi services de transfert d’argent, des Cyber Café, et des boutiques. Et on déplore en tous, des dizaines de millions de butins emportés par les malfrats qui opèrent de jour comme de nuit.

En effet, si l’attaque qui a malheureusement ôté la vie au jeune étudiant Daouda Zerbo n’a pas abouti aux desseins des bandits, puisque les braqueurs n’ont pas pu emporter leur butin, celle qui a eu lieu à la Cité des 1008 Logements sociaux (ATTBougou), n’a pas été le cas, le 25 janvier 2020.

Tenez ! On se croirait dans un film hollywoodien, mais pas du tout, la scène se passe dans la capitale malienne, à la Cité BMS, qui se trouve entre le village CAN et ATTbougou 1008 logements.

Selon les témoins sur place, ils étaient 4 braqueurs armés, cagoulés sur 2 motos. Aux environs de 19 h, les bandits visiteurs de mauvaise foi ont eu pour cible un cyber café et 3 boutiques qui offrent des services multiples : Orange Money, Canal+, MobiCash… Soudain, tout a été déclenché par trois coups de feu qui ont endommagé les vitres d’un véhicule stationné, non loin de la scène du braquage. Ensuite, les malfrats ont fait irruption dans la boutique où ils ont dépossédé le gérant de plus 18 millions FCFA et emporté divers matériels.

Une journée cauchemardesque pour les habitants des 1008 Logements sociaux, puisque le même jour, apprend-on, le gérant d’un cyber café a été dépouillé de ses matériels informatiques en plus d’une forte sommes d’argent.

Des exemples de braquages et de vols à mains armées à travers Bamako et environs avec pour cibles les gérants d’Orange Money, Cyber café, motocyclistes et boutiquiers n’en finissent pas de nos jours.

Le mode opératoire de ces malfrats consiste à venir en petit groupe de 4 à 6 personnes tous armés et cagoulés (certains sont chargés d’assurer la sécurité du groupe et d’alerter en cas d’intervention policière ; et d’autres au dépouillement des victimes).

En effet, il s’avère que toutes les dernières attaques sont similaires. Alors nombreux sont ceux qui se demandent s’il ne s’agit pas d’un et même groupe de gang qui sème la terreur et la désolation au sein de la population à Bamako.

Une situation qui interpelle non seulement les autorités publiques qui ont pour mission de défendre et sécuriser les populations et leurs biens, mais également les citoyens dont la franche collaboration, à travers la dénonciation des personnes suspectes permet de mettre hors d’état de nuire les malfrats sans foi, ni loi.

En tous cas, l’année 2020 a débuté avec du feu des terroristes au Centre du pays, Bamako aussi a eu sa dose de terreur. Alors, une riposte urgente du général de division Salif Traoré est nécessaire, afin de circonscrire le phénomène de braquage et de vols à mains armées par les malfrats qui veulent gagner du terrain à Bamako en imposant leurs lois aux paisibles citoyens qui ne savent plus à  quel saint se vouer.

Ousmane Tangara

Source: Bamakonews

 

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