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Insalubrité grandissante à Bamako : Le palmarès des quartiers les plus sales

Au Mali, et plus particulièrement à Bamako, les rues des six Communes sont envahies par des déchets plastiques, ménagers et des eaux usées. Toutefois, la situation des Communes II, III et IV est particulièrement préoccupante, affectant directement la qualité de vie de leurs habitants.

 Dans ces Communes, des quartiers tels que Djikoroni, Lafiabougou et Hamdallaye (Commune IV), ou encore N’Tomikorobougou, Bolibana et Samé Plateaux (Commune III), ainsi que Bagadadji, Bozola, Missira, Niarela, Banconi et Medina Coura (Commune II), sont les plus touchés par l’insalubrité. Les devantures de nombreuses maisons sont bondées d’ordures ; ailleurs, les déchets débordent sur les routes, tandis que des eaux usées s’écoulent dans les rues, perturbant le quotidien des habitants.

Cette situation désastreuse découle de plusieurs facteurs. En premier lieu, la gestion des déchets plastiques et ménagers devient un véritable casse-tête. L’absence de systèmes efficaces de collecte et de traitement des ordures, combinée à des infrastructures insuffisantes pour répondre aux besoins d’une population en pleine croissance, figure parmi les causes principales.

De plus, l’urbanisation rapide de Bamako engendre des constructions illégales qui obstruent les passages d’eau, provoquant des inondations et dégradant l’écosystème. Dans les zones informelles où l’assainissement est quasi inexistant, les conditions de vie se détériorent davantage. Enfin, la pauvreté joue un rôle majeur : près de la moitié des habitants de Bamako vivent dans des conditions précaires, limitant l’accès à des services de base pour tous.

L’insalubrité a des conséquences graves, voire fatales, sur la santé et le bien-être des Bamakois. Parmi les problèmes les plus répandus, on compte : des maladies respiratoires liées à la pollution de l’air et aux fumées toxiques issues de la combustion des déchets, la transmission de maladies diarrhéiques telles que le choléra, la dysenterie, la typhoïde et les infections par des vers intestinaux et la prolifération du paludisme causée par les eaux stagnantes.

En outre, l’élimination irresponsable des déchets et des eaux usées crée des tensions sociales, engendrant des conflits de voisinage et dégradant les relations humaines.

Fatoumata Maïga, ménagère, fait partie de ceux-là qui déplorent cette situation.

“Nous savons tous que cette insalubrité pollue l’air et dégrade nos conditions de vie, mais beaucoup baissent les bras, estimant que c’est au gouvernement de résoudre ces problèmes. Plutôt que de s’unir pour un Bamako propre, certains préfèrent jeter leurs ordures dans les caniveaux la nuit, les entasser dans les rues ou encore les brûler, ce qui affecte nos voisins et aggrave notre quotidien”, déplore-elle.

Mme Cissé, une autre habitante, ajoute : “Cette situation est devenue insupportable dans notre quartier. Nous sommes à bout”.

Pour surmonter cette crise, des efforts collectifs et individuels sont nécessaires.

Respecter les mesures d’hygiène et adopter de bonnes pratiques cela inclut une meilleure gestion des déchets au niveau individuel et collectif.

Encourager les habitants à être responsables et à éviter de polluer leur environnement.

La construire des installations modernes pour la collecte et le traitement des déchets.

Il faut également Mobiliser les autorités locales et nationales à prendre des mesures pour réguler la gestion des déchets et promouvoir des campagnes de sensibilisation.

Fanta Traoré

(Stagiaire)

Source : Mali Tribune
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