Valérie Trierweiler, ex-compagne de François Hollande, est en visite à Bombay depuis ce lundi matin pour soutenir le lancement d’une association de lutte contre la malnutrition, en partenariat avec l’ONG française Action contre la faim. C’est sa première apparition publique depuis l’annonce de la séparation du couple présidentiel, et son dernier déplacement dans ses habits officiels.
Avec notre correspondant à Bombay, Sébastien Farcis
« Je n’aurais manqué ce voyage pour rien au monde », affirme-t-elle. Les traits tirés après de longues journées agitées, Valérie Trierweiler a cherché à dépasser le débat sur son statut. « Je suis venue trois fois en Inde, dit-elle, comme journaliste, comme première dame, et maintenant, eh bien appelez-le comme vous voulez. »
Valérie Trierweiler insistait sur le fond donc, et sur d’autres émotions nées lors de sa visite, le matin même, dans un hôpital où le partenaire d’ACF (Action contre la faim), la fondation Fight Hunger, développe des suppléments nutritionnels pour secourir les enfants mal nourris. « Lorsque j’ai pris ce matin cet enfant dans les bras, ce petit bébé qui était vraiment en grande souffrance de malnutrition, j’ai été bouleversée et je crois que c’est le moment le plus fort que j’aurai vécu en rentrant de ce voyage. Je pense que cet enfant-là sera sauvé, mais combien d’autres ne le seront pas ? »
Engagée auprès d’ACF depuis 2011, et poussée dans plusieurs causes humanitaires ces deux dernières années en tant que première dame, Valérie Trierwieler affirme qu’elle continuera à s’impliquer malgré tout. « J’ai pu découvrir et des gens que je ne connaissais pas et peut-être même une partie de moi-même que j’ignorais. Je ne sortirai pas de cette expérience de la même façon qu’avant. J’ai compris que l’on pouvait être utile et qu’en étant utile aux autres on est utile à soi-même. Donc, oui, je continuerai. »
Valérie Trierweiler repartira en France mardi dans la nuit, pour y commencer une nouvelle vie, loin du palais présidentiel.
rfi