En marge de la remise des certificats de fin de formation en « Journalisme pour développement », la directrice des Opérations de la Banque mondiale au Mali s’est entretenue avec les Hommes de média sur le portefeuille du pays.
Aboubacar Dicko (Mikado FM), Sory Ibrahim Konaté (30 minutes.net), Idrissa Sacko (Les Echos), Abdrahamane Sissoko (Le Pays), Aminata Dindi Sissoko et Cheick Moctar Traoré (tous de l’Essor) ont reçu le certificat en « Journalisme pour développement », suite à une formation coorganisée par l’Ecole Supérieure de Journalisme de Lille (France), le Centre d’études des sciences et techniques de l’information (CESTI) et la Banque mondiale.
Cette formation a regroupé cent journalistes de dix-huit pays. Ces journalistes sont désormais dotés de capacités pour aborder les différentes facettes du développement. Car selon la directrice des Opérations de la Banque mondiale au Mali, Soukeyna Kane, c’est vraiment gênant pour un journaliste d’écrire un papier sur un projet de financement sans connaitre ses tenants et ses aboutissants.
Un taux de décaissement jugé satisfaisant
Le portefeuille du Mali est en constante augmentation. A la date du 30 juin, notre pays a décaissé cent-quatre-vingt-quatre-millions de dollars soit 37%. Ce taux est jugé très satisfaisant par la directrice des Opérations de la Banque mondiale au Mali, Soukeyna Kane.
Pour l’année 2019, six opérations doivent démarrer leurs activités : le Projet d’appui au Développement de l’Elevage au Mali (PADEL), le Projet d’Appui à l’initiative pour l’irrigation au Sahel (PARIIS), le Projet de réhabilitation économique et environnementale du fleuve Niger (PREEFN), la seconde opération d’Appui à la réduction de la pauvreté et à une croissance inclusive (ABG), le Projet de développement de la productivité et la diversification agricole dans les zones semi-arides du Mali (PDAZAM) et le Projet régional d’amélioration des systèmes et surveillance des maladies en Afrique de l’ouest (REEDISSEIII). Huit approbations sont attendues d’ici la fin du premier semestre de la nouvelle année.
Toutefois, la Banque mondiale déplore le retard dans la passation des marchés et l’absence d’études dans la phase préparation des projets.
Abdrahamane Sissoko
Source: Le Pays