Le 1er mai 2019 a été fêté sur fond de crise dans notre pays. Plusieurs syndicats revendiquent de meilleures conditions de vie et de travail comme en 1869, début de la commémoration de la Journée internationale revendicative des travailleurs du monde.
Le 1er mai était dédié à la plateforme revendicative tenue par les travailleurs américains en 1869, précisément des travailleurs de la ville de Chicago. C’est vers 1941 qu’il a été érigé en Fête de travail par le Système des Nations unies, à travers l’Organisation internationale du travail (OIT). Un contexte qui ne sied pas aujourd’hui à l’actualité de notre pays, plongé dans une crise sociale sans précédent.
C’est sur fond de crise que les travailleurs du Mali ont commémoré la “Fête du travail”, célébrée chaque année le 1er mai. Le front social est agité depuis plusieurs mois, caractérisé par des grèves intempestives des syndicats qui réclament de meilleures conditions de vie et de travail.
Les enseignants, les financiers, les travailleurs des collectivités, les gardiens de prison, la police, réclament tous l’amélioration de leurs conditions de vie et de travail. La plus grave, c’est la grève des enseignants : les écoles sont fermées depuis le retour des congés de Pâques.
Les négociations étant suspendues depuis la démission du gouvernement Soumeylou Boubèye Maïga, les syndicats des enseignants, sur la demande de l’équipe de conciliation, refusent de suspendre leur mot d’ordre de grève de 23 jours qui prend fin jusqu’en début mai. Même si d’autres syndicats ont suspendu leur mot d’ordre….Lire la suite sur L’Indicateur du Renouveau
- O.D.