Les enseignants de la région de Kidal, dans le nord du Mali, ont jusqu’au 30 octobre 2018 pour regagner leur poste. C’est le gouverneur de Kidal, Sidi Mohamed Ag Ichrach, qui a fixé cet ultimatum. Selon lui, seulement 10 % des enseignants sont déjà à leur poste actuellement. Cet absentéisme des enseignants de Kidal se justifie généralement par des raisons de sécurité. Mais pour le gouverneur, la situation a trop duré. Cette mise en garde par les autorités administratives de la région de Kidal a fâché plus d’un sur Facebook. Voilà votre ‘’Facebookan‘’ du jour !
Balazan info : « Le gouverneur de Kidal presse les professeurs de reprendre »
Les enseignants de la région de Kidal, dans le nord du Mali, ont jusqu’au 30 octobre pour regagner leur poste. C’est le gouverneur de Kidal, Sidi Mohamed Ag Ichrach, qui leur a fixé cet ultimatum. Seuls 10 % des enseignants qui auraient dû faire leur rentrée le 1er octobre dans la région ont pris leur fonction. Une décision le plus souvent justifiée par des raisons de sécurité. Mais pour le gouverneur, la situation a trop duré. Pas moins de 460 enseignants ont été affectés à la région de Kidal pour cette rentrée, mais seule une trentaine a regagné son poste. Les autres préfèrent rester à Gao ou dans la capitale plutôt que de prendre des risques. Ils ne sont pas les seuls : la moitié des directeurs techniques nommés à Kidal sont eux aussi encore à Bamako. Preuve pour les enseignants que la sécurité n’est pas revenue et qu’on ne peut rien exiger d’eux. « Nous ne pouvons pas prendre nos fonctions tant que l’administration et l’armée ne sont pas présentes dans la région », explique un représentant du Collectif des syndicats de l’éducation des régions du Nord.
Les réticences des fonctionnaires n’ont pour l’instant pas eu raison de la fermeté du gouverneur, Sidi Mohamed Ag Ichrach, qui maintient son avertissement : ceux qui refusent de déménager n’ont qu’à demander une mutation, explique-t-il. Si au 30 octobre, ils n’ont pas regagné leur poste, ils seront considérés comme démissionnaires, et verront leur salaire suspendu. En attendant, dans la plupart des établissements, ce sont des jeunes volontaires qui assurent l’école. D’anciens élèves qui malgré leurs bonnes intentions n’ont souvent pas le niveau requis.
Oumar FOMBA : Kidal : « Un autre face-à-face commence »
Sur les 400 enseignants à y servir, seulement trente (30) sont sur place. Plus de 370 d’entre eux conditionnent leur présence à Kidal à celle des militaires et cadres de l’administration générale. La sécurité avant tout ! Cependant, le tout-puissant gouverneur de Kidal lance un Ultimatum à ces Enseignants absents à leur poste qui seront considérés comme démissionnaires au-delà du 30.. Ça c’est un autre face-à-face qui commence.
Abba Abba : « Ils ont mon soutien » !
Ils ont mon soutien ! Sans l’État et les militaires maliens, ils ne doivent pas aller à Kidal ou ailleurs, car c’est l’anarchie. Pas de loi, pas de justice et pas d’autorité. L’autorité est fonction du kalash. Cependant, je propose que ces gens aillent dans des zones où il y a le besoin et la présence de l’État. Je pense à Bourem, Ansongo, Ménaka, Rharous, Gao, Tombouctou, Bafoulabé, etc.
Dramane Siaka COULIBALY : Où sont le gouverneur et son cabinet » ?
Où se trouve d’abord le gouverneur de Kidal et son cabinet, pour exiger le retour des enseignants dans cette Région ?
Toumaniba Traore : «Aucun enseignant n’ira se donner à la mort».
Je pense que le gouverneur est normal. Qu’il aille s’y installer d’abord et travailler en implantant les symboles du Mali dans son lieu de travail. Aucune intimidation ne nous fera bouger d’un iota. Sans la police nationale et la gendarmerie, aucun enseignant n’ira se donner à la mort. Il faut mentionner que ceux-là (enseignants) qui sont à Kidal sont actuellement soient natifs de Kidal soient sont là-bas au compte des ONG. Mais pas au compte de l’Etat malien. Le gouverneur perçoit son salaire en étant à Gao et non à Kidal.
Balla COULIBALY : « Qui sera garant de leur sécurité »?
Pourquoi le gouverneur lui-même était basé à Gao alors qu’il devrait se trouvé à Kidal ? Si ces enseignants regagnent leurs postes respectifs qui sera garant de leur sécurité ? Au de s’acharner sur les pauvres enseignants pourquoi ne cherchez pas d’abord à installer l’armée et l’administration ?-Le Mali est-il devenu une jungle où c’est la loi du plus fort qui est toujours la meilleure ? Monsieur le gouverneur, ne pensez pas que vous allez mourir gouverneur. Le monde est fait de telle sorte qu’aujourd’hui tu peux tout avoir et dépendre des autres demain, arrêtez de piétiner les pauvres.
Hiromi Arsène Kamate : «Y a-t-il réellement un gouverneur à Kidal » ?
Y a-t-il réellement un gouverneur à Kidal ? Lorsqu’ils auront fini avec leur accord pour la paix, ces enseignants iront challah. Mais tant que les choses ne bougeront pas, personne n’ira sacrifier sa vie à écervelés.
Seydou Ousmane Sidibé : « Que Kidal soit sécurisé par l’armée malienne d’abord » !
Tant que le gouverneur de Kidal ne rejoint pas son bureau à Kidal. Que Kidal soit sécurisé par l’armée malienne d’abord ! Aucun enseignant neÚ se présentera à Kidal. Le gouverneur et le gouvernement doivent comprendre que ce soient les enseignants, les médecins, les administrateurs, tous sont impatients de rejoindre leur poste. Les gens aiment Kidal. C’est les conditions sécuritaires qui ne sont pas réunies. Si le gouverneur, les préfets et les sous-préfets ont peur d’aller se faire tuer, les enseignants sont des humains aussi, ils encourent le même risque.
Source: info-matin