Dans l’affaire des bérets rouges, le juge d’instruction, Yaya Karambé, n’a pas besoin de se torturer les boyaux pour coincer les présumés coupables d’assassinats, de complicités d’assassinats, etc.
Il lui suffit de les mettre dans un coin de son bureau pendant quelques heures pour qu’ils craquent et avouent. De révélations à dénonciations, il est en train de faire tomber un à un les complices du capitaine Sanogo, dont la stratégie semble être : « Je ne plongerai pas seul ».
Mais il faut craindre, que par esprit de vengeance, certains fautifs n’essayent d’enfoncer d’anciens camarades, disons des rivaux. D’ailleurs, avec les révélations faites, le risque est grand de voir les interpellations s’étendre aux politiciens et aux syndicalistes qui avaient élu domicile à Kati.
Ils méritent de partager le sort réservé à ceux grâce à qui ils se sont retrouvés ministres, DG ou membres de conseils d’administration. En tout cas, pour le capitaine et ses co-inculpés, c’est le compte à rebours après une période de gloire factice.
DAK