Le Mouvement démocratique pour la justice sociale (MDJS-Le réveil) a lancé ses activités, le mercredi dernier, à la Maison de la presse, sur fond de procès des partis politiques qui imposent des acteurs contrairement à des valeurs démocratiques et à leurs principes directeurs. C’est pourquoi, son Président Abdoul Karim DIAMOUTENE, estime que le MDJS ne sera pas un parti de trop dans un pays où on comptabilise de plus de 200 formations politiques.
Mis en place avec des jeunes issus de divers secteurs d’activités, le Mouvement démocratique pour la justice sociale (MDJS-Le réveil) a animé une conférence pour lancer officiellement ses activités. La conférence à l’allure d’un meeting a enregistré la participation de plusieurs militants de la jeune formation et d’autres partis politiques. Elle était animée par son président Dr Abdoul Karim DIAMOUNTENE, chercheur, entouré pour la circonstance des membres de son bureau dont la trésorière Fatoumata SIDIBE.
Dans ses propos introductifs, le Président DIAMOUTENE a expliqué que le Parti MDJS-Le réveil est un parti attaché à la consolidation de la démocratie, aux valeurs de la République et à l’État de droit. Il s’inscrit dans le courant idéologique de la « Social-démocratie ».
A ce titre, il propose de construire un État prospère, juste et équitable capable d’assurer une redistribution plus équitable des richesses, de réduire les inégalités sociales et de mieux réguler l’activité économique, a-t-il clarifié.
Sa vision est de « faire du Mali un pays où l’unité nationale est consolidée, où les populations vivent dans la prospérité, le respect de la diversité socioculturelle et dans un environnement plus juste et durable ».
Pour cette sortie officielle, le Président de ce jeune parti n’hésite pas à s’en prendre à de nombreuses formations politiques qui agissent au détriment des valeurs démocratiques et de lignes directrices de leur parti. La preuve : la grande majorité des partis au Mali se réclame de la gauche. Et c’est le pouvoir de ces partis qu’en un laps de temps, certains sont devenus des milliardaires. C’est qu’il y a un paradoxe. Au même moment, le peuple, dans sa très grande majorité, vit dans la pauvreté.
De même, contrairement à certains partis politiques, le bureau du MDJS est représentatif de presque de tous les secteurs d’activité. « On ne peut pas prétendre parler au nom d’un secteur qu’on ignore ou qu’on ne connaît pas. C’est pourquoi, le mécanicien, le maçon font tous partie de notre équipe », se targue le conférencier.
Dans ce contexte, le MDJS-Le réveil ne sera pas un parti de trop et compte se donner les moyens d’atteindre les objectifs d’une transformation radicale du Mali, a indiqué le Président DIAMOUTENE.
Aussi le jeune parti compte-t-il inscrire sa démarche et ses actions dans le cadre du respect de sept principes qui sont : la justice, la citoyenneté administrative, la diversité socioculturelle, l’inclusivité, le mérite, la durabilité et la solidarité.
« Le choix de ces principes découle d’un véritable diagnostic et d’analyses scientifiques rigoureuses de la situation du pays. Nous tenterons de vous donner quelques arguments fondant leur choix », a-t-il indiqué avant de commenter que ces principes, en plus d’apporter une innovation majeure, vont servir pour l’analyse scientifique rigoureuse des problèmes avant les propositions de solution.
Par ailleurs, le Président DIAMOUTENE a précisé que le Parti est implanté à Ségou, Bamako et Sikasso.
PAR SIKOU BAH
Source : INFO-MATIN