À peine installée et le directeur Hamadoun Fall Dianka est déjà auréolé des compliments et encouragements de la tutelle pour la mobilisation exceptionnelle de recettes la structure qu’il dirige.
Il s’agit de la DGI dont il préside aux commandes depuis près de 4 mois. En tant que locomotive des impôts dans ses fonctions précédentes, le nouveau patron est le digne héritier des prouesses que le ministre de l’Economie et des Finances a résumée ainsi qu’il suit : « Impôts, Hamadou Fall DIANKA.
« L’examen du tableau définitif produit le 31 décembre 2024 par la Direction générale du Trésor et de la Comptabilité publique relativement aux encaissements et recouvrements de recettes budgétaires effectués au titre de l’exercice 2024 m’a permis de constater que la Direction générale des Impôts a réalisé un montant de francs CFA 1318,579 milliards sur un objectif assigné de 1 260 milliards de francs CFA. Il en résulte un taux de réalisation de 105% et un excédent de 58,579 milliards FCFA». C’est la substance de la correspondance par laquelle le ministre Alfousseini Sanou magnifie les exploits annuels auxquels l’actuel directeur des impôts avait contribué pour la part la plus substantielle. Une performance qui a vraisemblablement prévalu au choix porté sur sa personne pour assurer le maillon le plus important de ressources budgétaires du pays. Et pour cause, la dynamique amorcée, depuis son accession à la DGE, n’a jamais fléchi trois années successives pendant lesquelles la cagnotte plutôt déborde de recettes d’un exercice à l’autre. Au point que l’actuel Directeur général des Impôts cristallise davantage les espoirs et attentes des plus hautes autorités, que son ministre a exprimés en ces termes : «Je vous encourage également à persévérer dans cette voie qui, du reste, est la seule à permettre le financement pérenne et durable des nombreuses et ambitieuses politiques publiques initiées par le Gouvernement et de relever les nombreux défis de l’heure». Quoi qu’il en soit, le défi ne saurait se hisser au-dessus des capacités d’un cadre qui n’a eu de cesse durant sons riche parcours de s’illustrer par son sens du management et de l’ingénierie fiscale.
Sous son magistère, la Direction des grandes entreprises n’a jamais dérogé à sa dynamique de dépassement des objectifs, une tradition de performance observée au plus fort de la crise économique consécutive à la Covid. En son temps, la structure s’était illustrée par un dépassement des objectifs de recettes de plus d’une dizaine de milliards, pour un apport de plus de 846 milliards sur une prévision de 838 milliards. Le record sera reproduit et même pulvérisé, l’année suivante, avec un exploit de 103% de taux de recouvrement pour une contribution d’environ 842 milliards à la cagnotte fiscale qui s’élevait à l’époque à près de 996 milliards.
En dépit de la persistance de la crise multidimensionnelle ainsi que des aléas de l’activité économique, en 2023, les objectifs de l’exercice 2023 se sont bouclés sans le moindre empiètement sur l’exercice suivant, avec un recouvrement de 981,393 milliards pour une prévision de 980,618 milliards, soit un excédent de 775 millions FCFA et un taux de réalisation de 102%.
Et depuis, d’années en années, la barre des objectifs est portée plus haut et inspire à la DGE des prouesses dans la cadence des attentes des hautes autorités dans le domaine des finances publiques. C’est ainsi qu’en novembre 2024, à plusieurs encablures du terme de l’exercice, la DGE s’illustrait déjà par un autre record spectaculaire. Ses résultats présageaient déjà d’une belle moisson pour l’année écoulée, au point de les rapprocher de la totalité des objectifs assignés aux services des impôts.
I. KEÏTA