Le processus d’intégration des déserteurs dans l’armée se poursuit avec à la clé le retour d’une première vague d’ex-rebelles. En plus des avantages auxquels ils ont eu droit, les déserteurs verront leurs salaires de 7 ans remboursés par l’Etat. Toutes choses qui fâchent au sein de l’opinion et une partie de l’armée. Des progrès dans le processus de paix ? Oui surtout avec l’arrivée jeudi dernier de plus de 30 ex-combattants de la CMA à Tombouctou pour être intégrés dans les rangs des FAMa. Si dans l’armée, la question est gérée avec dextérité, au sein de la police, on brandit la menace : pas d’intégration des ex-rebelles sans intégration des policiers radiés de 2012 à 2019 !
“Nous n’allons jamais accepter la réintégration des ex-rebelles tant que cette question n’est pas tranchée, notamment la réintégration de nos camarades syndicalistes et ceux radiés pour des fautes administratives ainsi que la régularisation de la situation des cas de 119 détenteurs de diplôme”, a lancé la Coordination des syndicats de la police. Quelle pourrait-être la portée d’une telle revendication ? Pour l’heure, nous sommes au stade de doléances.
En tout état de cause, il est impératif de trouver une réponse à cette question d’intégration des ex-rebelles puisqu’elle devient de plus en plus une préoccupation largement partagée au sein de l’opinion, de la police et en même temps une partie de l’armée.
DAK
Soure: indicateur du renouveau