Financé à hauteur de 40 milliards de FCFA sur budget national, le Viaduc de Yirimadio a été ouvert à la circulation par Le Premier ministre, M. Choguel Kokalla Maïga, Chef du Gouvernement, hier lundi 15 novembre 2021.
Le Viaduc de Yirimadio a été ouvert à la circulation, hier lundi 15 novembre 2021. Une infrastructure qui va être va contribuer largement à la fluidité de la circulation dans la rive droite du district de Bamako. En plus des populations de Missabougou, Yirimadio et Niamana, ce nouveau Viaduc de par sa position au beau millier de l’intersection, route nationale 6 RN6, et le boulevard du troisième pont de Bamako, soulagera aussi les voyageurs de l’axe Ségou-Bamako ainsi que ceux qui quittent la ville de Koulikoro pour se rendre à rive droite de la Capitale. « Les populations de Baguineda, Niamana, Yirimadio, qui ont énormément de difficultés pour rejoindre Bamako vont être fortement soulagées avec ce viaduc qui permettra de fluidifier la circulation et éviter un certain nombre d’accidents » a déclaré le Premier ministre, Chef du Gouvernement, qui a parcouru, à pied, les 196 mètres de l’édifice avant de le mettre à la disposition des usagers. A noter que l’ouvrage a été entièrement financé par le Budget National pour un coût global d’environ 40 milliards de Fcfa. Le premier ministre Dr Choguel Kokalla Maïga a profité de cette occasion pour appeler les usagers à « respecter les règles de la circulation en évitant notamment les excès de vitesse ».
En témoignage aux propos du premier ministre, cette dame au volant de sa Toyota Yaris souligne que cette nouvelle infrastructure enlèvera beaucoup d’épines aux pieds des habitants de Niamana, Yirimadio, Missabougou etc. A ses dires, pour être au travail à 8 heures, il faut quitter sa famille, à Niamana vers 6 heures du Matin et d’y retourner le soir jusqu’à 20heures passées alors que la descente, c’est 16heures. Une situation qui a longtemps bouleversé selon elle, la vie de famille de nombreux fonctionnaires, d’autant plus qu’ils peuvent faire deux à trois jours, sans voir jouer certains de leurs leurs enfants. « On sort avant que les enfants ne se réveillent et on rentre le soir pendant que les tous petits dorment déjà » a-t-elle fait savoir. Pour ce transport, à certaines heures de pointe, les véhicules passent plus de temps pour traverser cette partie de Yirimajo qu’ils ne le passent entre Ségou-Bamako.
Issa Djiguiba
Source: LE PAYS