C’est désormais parti pour deux jours de donner et de recevoir entre différents acteurs de la lutte contre la corruption en Afrique et dans le monde. La cérémonie d’ouverture de cet évènement majeur dans le domaine, sur le plan national et africain, a été présidée par le président de l’OCLEI, Moumouni Guindo, et Mme Viriginie De Abajo de l’ONUDC ce mercredi 26 février à l’Azalai Grand Hôtel de Bamako.
Halte à l’enrichissement illicite, c’est le slogan de la rencontre de haut niveau qui a été officiellement lancée par Mme Seynabou N’Daye Diakhate Secrétaire Général du réseau des Institutions Nationales de Lutte contre la corruption en Afrique de l’ouest (RINLCAO) dont elle a dû remplacer le président pour les mots d’ouverture ce dernier ayant eu un contretemps de dernier minute.
Mais avant le président de L’OCLEI M. Moumini Guindo et Mme Virginia de Abajo Marqués de ONUDC qui est coorganisatrice de l’évènement, ont eu à faire leurs allocutions devant une assemblé d’experts et autres acteurs du domaine de lutte conte l’enrichissement illicite.
Dans son discourt le président Guindo a d’abord tenu à remercier et féliciter les participants pour l’acte de foi dont ils ont fait, montre en acceptant de venir au Mali pour ce rend-vous en ce moment difficile pour le pays. Ensuite, il est revenu dans le vif du sujet pour expliquer que la corruption est un obstacle au développement sur tout pour un pays comme le Mali. D’ailleurs, il pointe un doigt accusateur sur ce fléau qui, selon lui, est l’une des causes des problèmes que traverse le Mali en ce moment. Et pour venir à bout de ce problème international, le président de l’office Central de lutte contre l’enrichissement illicite préconise une solution internationale d’où cette première conférence de haut niveau à Bamako qu’il souhaiterait voir se pérenniser.
De son côté, la représentante de L’ONUDC a salué l’engagement du gouvernement malien dans la Lutte Contre L’enrichissement Illicite, surtout depuis l’adoption en 2014 de la loi portant prévention et répression de l’enrichissement Illicite qui a élargie le nombre de personnes assujetties à la déclaration de patrimoine. Ces déclarations permettent, selon elle, d’avoir plus de transparence dans la vie publique et amènent la population et avoir plus de confiances aux institutions étatiques.
Une pause déjeuner et une photo de famille ont mis fin à cette cérémonie d’ouverture.
Pour rappel, cette conférence durera deux jours au lieu de trois préalablement annoncés et a pour thème : Promouvoir les bonnes pratiques en matière de déclaration des biens et de recouvrement des avoirs.
S.Guindo et A. Ouattara, stagiaires Malijet