« Réhabiliter la pensée de la tolérance religieuse et de la coexistence pacifique entre les individus et les peuples » constitue un aspect essentiel aux yeux des chefs d’État du G5 Sahel, en cette période de crise sécuritaire où le message religieux se trouve tronqué.
Condamnant les nombreuses attaques contre les civils aussi bien que les forces de défense et de sécurité, les chefs d’État du G5 Sahel ont réaffirmé « leur attachement à la promotion de la paix, de la sécurité et de la stabilité » sur tout l’espace du G5 Sahel. Pour y réussir, ils estiment indispensable le renforcement de leur coopération autour de la lutte contre le terrorisme ainsi que de la montée en puissance de la Force conjointe du G5 Sahel.
Toutefois, un appel vibrant a été lancé à la Communauté internationale pour qu’elle appuie les pays de cet espace. Les chefs d’État du G5 Sahel recommandent au Conseil de sécurité de l’ONU de placer la Force conjointe sous le Chapitre VII de la Charte des Nations unies. Ce n’est pas tout, ils demandent également un financement pérenne.
Ce sommet a été une occasion pour les chefs d’État de féliciter les conclusions du sommet de Pau tenu le 13 janvier 2020. Ils ont également invité les partenaires à soutenir ces conclusions. Cela reste de même du partenariat pour la sécurité et la paix au Sahel ainsi que de toutes les autres initiatives adoptées dernièrement pour la lutte contre le terrorisme dans le Sahel, notamment du côté de la Communauté économique pour le développement des États d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO).
Au cours de ce sommet, les questions du développement des pays du Sahel ont été également évoquées.
L’autre fait majeur de cette rencontre des chefs d’État du G5 Sahel : le président mauritanien Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani a succédé à Roch Marc Christian Kaboré à la présidence du G5 Sahel.
Le prochain sommet se tiendra à Ndjamena, en République du Tchad, en février 2021.
Fousseni TOGOLA
Source: Journal le Pays- Mali