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Août 2014 n’est pas août 1914

Les parallèles entre la Première Guerre mondiale et les préoccupations actuelles abondent. Mais, les événements dramatiques de 2014 semblent entrer dans les tiroirs d’une histoire réécrite pour les besoins de l’inquiétude.

president etats unis amerique Barack Obama maison blanche

La peur du présent et le caractère imprévisible de l’avenir ont dans les relations internationales une traduction concrète : le passé devient une mention récurrente. Les parallèles historiques abondent et l’on entend parler à tort et à travers de retour de la Guerre froide, de restauration de l’Empire ottoman, de rétablissement du califat, d’un contexte globalement favorable à une troisième guerre mondiale.

Le sommet est atteint par la conjuration des dates – 1914-2014 – qui engendre un curieux “centenarisme” à partir d’un faisceau d’apparences : le 3 août 1914, date de la déclaration de guerre de l’Allemagne à la France, trouve une sorte de résonance cent ans plus tard.

Dès lors que ce schéma est posé, la plupart des événements dramatiques de 2014 semblent entrer dans les tiroirs bien étiquetés d’une histoire réécrite pour les besoins de l’inquiétude. Il en va ainsi jusqu’au désengagement des Etats-Unis d’Obama (superpuissance militaire toujours indétrônable), que certains rapprochent de l’isolationnisme américain des débuts du premier conflit mondial (l’Amérique avait alors une armée fédérale embryonnaire).

Ne pas vouloir la guerre ne suffit pas à l’empêcher

L’ennui, ou plutôt l’avantage, c’est qu’une masse d’impressions cinématographiques et d’images subliminales, actualisées par des reportages qui enchaînent les tueries contemporaines, ne font pas un scénario crédible. Il existe, certes, une vraie ressemblance : contrairement à ce qui a été longtemps enseigné, les peuples d’Europe ne rêvaient pas d’en découdre en 1914, pas plus que les opinions publiques actuelles ne souhaitent réentendre le fracas des batailles. Comme le démontre remarquablement le diplomate Gérard Arau (1), “le fait reste que nul ne (…) Lire la suite sur lexpress.fr

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