Surfacturation, fraudes, nomination abusive, complaisance, favoritisme… Telles sont des pratiques néfastes qui minent aujourd’hui l’Agence Nationale de l’Aviation Civile. Liane meurtrière est le chef !
Selon une source concordante, l’ANAC est aujourd’hui sur une poudrière. Des pratiques scandaleuses sont pratiquées par le DG, Issa Saley Maïga.
Il attribue par complaisance et par favoritisme, des postes et des marchés, en violation flagrante des textes de l’Agence. En plus de cela, il a reclassé certains agents de la structure, qui font évidemment ses affaires et se plient à toutes ses exigences et demandes. Comme cela ne suffit pas, la surfacturation et la fraude s’ajoutent à toutes ces pratiques néfastes du DG.
Nous sommes à l’étude du dossier et nous mettrons à votre disposition, intégralement, ces faits graves dans nos prochaines parutions.
Soulignons que, l’ANAC est un Etablissement Public à caractère Administratif. En sa qualité de structure faîtière du secteur aéronautique, elle est chargée de planifier, coordonner et superviser l’ensemble de contrôle de l’application des règles de sécurité et de sûreté de l’aviation civile. A cet effet, il est d’une importance capitale de faire une très bonne gestion de cette agence, pour le développement d’un transport aérien sûr et harmonieux au Mali.
Nouvelle Direction Nationale des Eaux et Forêts :
Les 1 300 000 000 F CFA de cauchemar !
Elle est bien là construite dans une grande cour en face des logements sociaux de Tabakoro. Sa réalisation à un coût faramineux, 1 300 000 000 de nos francs, avait pour objectif de regrouper les différentes entités dans un seul endroit confortable et plus fonctionnel. Mais cela a multiplié les problèmes, qui sont passés de trois à quatre. Et la valeur de l’objet est estimée inferieure à la somme dite dépensée.
Suite à la restructuration des services du développement rural en 1996, les locaux de la Direction nationale des Eaux et forêts ont été affectés à la DNAER (Direction nationale de l’aménagement et de l’équipement rural). Par la suite, la mise en œuvre du PNAE (plan national d’action environnementale) a entrainé le retrait des Eaux et forêts de cette restructuration à travers la création de la Direction Nationale de la conservation de la nature. Cette nouvelle Direction a donc été logée à l’étroit dans les anciens locaux servant d’annexes et de logement du Directeur des eaux et forêts. Faute de place, une Division a été installée dans les locaux de la Direction régionale qui à son tour, a été déménagée dans les locaux de l’UGF (unité de gestion forestière) ancien bureaux de l’OAPF (Opération aménagement et production forestière) en zone industrielle. L’UGF pour ce faire, a également été transférée dans l’ancienne CNI de Me Tapo en face de la Base aérienne qui est aussi un TF des Eaux et forêts.
En 2009 suite à l’incendie du bureau du Directeur Alassane Boncana Maïga, lui et son staff se sont installés dans les locaux de l’ancienne CNI. Ainsi le personnel de la direction s’est retrouvé reparti entre trois sites : ancienne direction nationale, ancienne direction régionale et ancienne CENI. C’est alors qu’il a été décidé la construction d’une nouvelle Direction plus fonctionnelle parce que permettant le regroupement des différentes entités.
Une inscription de 1 300 000 000 FCFA a alors été faite au BSI (Budget spécial d’investissement). Mais, au lieu de construire la nouvelle Direction sur un des 4 sites TF de la Direction nationale des Eaux et forêts situés en ville, le Directeur et son Ministre de l’époque M. Tiemoko Sangaré ont choisi d’aller la construire à Tabakoro sur la route de Ségou à une vingtaine de Km du centre ville sans tenir compte de la rallonge de déplacement que cela entrainerait pour les agents.
Ainsi une entreprise a été choisie, un contrat signé et après exécution le résultat est déplorable : les bureaux construits, sont exigus, insuffisants. Les réserves formulées lors de la réception provisoire n’ont pas été levées et le Directeur s’est empressé de faire transférer les agents dans les nouveaux locaux. En somme la construction de la nouvelle direction au lieu de résoudre le problème de la non fonctionnalité de la structure, l’a au contraire aggravée : aujourd’hui, le personnel de la DNEF se trouve reparti entre 4 sites au lieu de 3 avant la construction (ancienne direction nationale, ancienne direction régionale, ancienne CENI et Tabakoro)
Aliou Agmour Touré
SOURCE: Le Pays