Après le sommet Afrique-France à Paris, c’est à Alger que se tient pendant trois jours une réunion sur la paix et la sécurité en Afrique. Lors de la première journée, les diplomates ont surtout insisté sur la nécessité pour le continent africain de se faire entendre.
Sur les questions de paix, l’Afrique doit défendre ses intérêts. Et pour défendre ses intérêts, il faut qu’elle soit entendue par la communauté internationale. Voilà le message que les diplomates présents à Alger depuis dimanche matin ont répété.
L’objectif de cette réunion de trois jours est de préparer les nouveaux membres non permanents du Conseil de sécurité de l’ONU à discuter des questions de paix avec les grandes puissances. Certains diplomates ont appelé à plus de cohésion entre les Etats de l’Union africaine. Mais d’autres ont surtout dénoncé l’organisation du Conseil de sécurité de l’ONU.
Pour Smail Chergui, commissaire à la Paix et à la sécurité de l’UA, il n’existe que deux possibilités pour que le fonctionnement soit plus juste. Soit l’ONU accorde deux sièges permanents à deux pays africains, soit le principe du droit de veto est éliminé. Une mesure indispensable, selon les diplomates, car 60% du travail du Conseil de sécurité concernent les conflits africains.
Source : RFI