La Cellule aéroportuaire anti-trafic de l’antenne de l’Office central des stupéfiants a procédé, le mercredi 28 janvier, à la saisie d’un kilogramme de cocaïne sur un jeune Malien du nom de Mohamed Boncana Maïga. L’intéressé, qui s’est présenté aux agents de la cellule anti-drogue comme un vendeur de prêt-à-porter, avait dissimulé la poudre de cocaïne dans les entrailles de son sac à main.
D’après le chef de cette cellule, c’est le mercredi 28 janvier vers 16 h 30 minutes, que ses agents, durant leur contrôle de routine sur les passagers d’un vol d’Ethiopian Airlines en provenance de Lomé, au Togo, via Addis Abeba, ont attardé leur fouille sur un jeune homme dont le comportement leur paraissait suspect.
» L’intéressé en question, qui venait de Lomé, s’est présenté comme un vendeur de prêt-à-porter. Il avait pour bagages un sac à main et un autre à dos. Mes agents ont pris soin de vider tous ces sacs de leur contenu en menant une fouille minutieuse. Malgré tout, ils constataient que le sac à main avait un poids anormalement élevé. C’est ainsi que les agents ont déchiré les entrailles et ont fait la découverte d’une poudre blanche qui s’est révélée positive au test de cocaïne » a expliqué le chef d’antenne de la Cellule aéroportuaire anti-trafic de l’Office centrale des stupéfiants.
Selon lui, la quantité de la drogue saisie est de 1kilo et 12 grammes y compris l’emballage. Et sa valeur marchande est estimée à plus de 60 millions de FCFA.
Cuisiné par les agents sur place, le trafiquant de drogue a révélé qu’il a reçu ce sac à Lomé au Togo (en provenance du Brésil) et devrait l’acheminer par voie terrestre en Guinée Conakry pour le destinataire. Le jeune Mohamed Boncana Maïga, qui n’a pas encore 30 ans a été déféré auprès du Procureur du pôle judiciaire spécialisé près du Tribunal de grande instance de la commune VI, laquelle juridiction l’a mis sous mandat de dépôt à la grande prison centrale de Bamako. A la question de savoir, si c’est par dénonciation que ses agents ont pu repérer le jeune homme, le chef d’antenne de la Cellule aéroportuaire anti-trafic de l’Office central des stupéfiants a répondu par la négative.
« On ne va pas vous révéler la manière par laquelle nos agents détectent les potentiels trafiquants de drogue, mais sachez qu’ils ont bénéficié de plusieurs formations à l’extérieur sur l’étude comportementale des trafiquants » a précisé M.Maiga.
Il faut rappeler qu’au mois de décembre 2014, la même structure a opéré plusieurs saisies dont l’une sur deux Nigérians qui avaient ingurgité environ cent capsules de cocaïne qui provenaient aussi du Brésil, de la ville de Rio de Janeiro.
K THERA
Source: L’Indépendant