D’entrée de jeu, la représentante du Ministre et Présidente du CA a tenu à exprimer sa reconnaissance envers les travailleurs pour la qualité de leurs contributions dans la réalisation efficace de la mission de l’AMANORM, qui est d’assurer la mise en œuvre de la politique nationale en matière de Normalisation et de Promotion de la Qualité.
Aux administrateurs, elle a indiqué que, dans le contexte actuel de la globalisation de l’économie, le rôle de la normalisation dans le commerce mondial est aujourd’hui plus crucial que jamais. En effet, la Normalisation constitue un outil essentiel pour garantir et démontrer la qualité des produits et services, assurer la santé et la sécurité des consommateurs, protéger notre environnement et lutter contre la corruption. La Normalisation renforce les capacités des entreprises à pénétrer de nouveaux marchés, à s’adapter aux exigences évolutives des marchés internationaux, leur offrant ainsi des voies d’accès à de nouvelles opportunités économiques.
Par conséquent, pour Diarrah Assitan Sylla, nos entreprises doivent s’efforcer de tout mettre en œuvre pour appliquer les Normes relatives à leurs activités, produits et services, afin d’améliorer leurs performances et renforcer leur compétitivité sur les marchés national, régional et international. Ainsi, elle a ajouté qu’il devient nécessaire que les entreprises nationales adoptent des pratiques conformes aux Normes afin de mettre sur les marchés des produits et services « Made in Mali » de bonne qualité, respectueux de l’environnement et répondant aux exigences des marchés de destination.
Même si de nombreux défis restent à relever, la présidente du CA a apprécié les efforts fournis par l’AMANORM pour développer une culture de la qualité au sein des entreprises, notamment l’amélioration du cadre réglementaire relatif à la Normalisation, l’opérationnalisation de la certification de conformité aux Normes maliennes, et la sensibilisation accrue du secteur privé aux avantages de l’application des Normes et de la qualité. Ces aspects seront des domaines prioritaires d’activités pour les années à venir.
Raison pour laquelle elle a indiqué qu’il urge de renforcer les initiatives de formation, d’accompagnement et de partenariat de l’AMANORM pour soutenir le secteur privé dans cette dynamique. Diarrah Assitan Sylla a recommandé d’examiner et d’adopter les documents suivants :
- le Procès-Verbal de la 12ᵉ session ordinaire du Conseil d’Administration, tenue le 23 juillet 2024 ;
- le projet de Programme d’Activités 2025 et le projet de Programme Annuel de Performance ;
- le projet de Budget Annuel 2025.
Le projet de Budget 2025, soumis à l’appréciation des administrateurs, est équilibré en Recettes et en Dépenses à la somme de 318 369 036 francs CFA, contre 346 727 891 francs CFA en 2024, soit une diminution de 8,18 %. Ce Budget est constitué par :
- la subvention de l’État, pour un montant de 208 931 000 francs CFA, contre 213 275 000 francs CFA en 2024 ;
- les ressources propres de l’Agence, pour un montant de 109 438 036 francs CFA, contre 133 452 891 francs CFA en 2024.
Elle a donc invité les administrateurs à débattre de manière constructive sur les documents qui leur sont soumis. Sur la base des orientations que les administrateurs vont établir, elle a engagé l’AMANORM, sous l’égide de son Département, à tout mettre en œuvre pour promouvoir davantage l’application des Normes, la Qualité et la Certification de conformité aux Normes au sein des entreprises nationales.
Boubacar Bani Traoré (Stagiaire)
Source : Le Pélican
