Une jeune femme a failli se donner la mort dans la nuit de samedi à dimanche. Âgée d’une vingtaine d’années et mère d’une fillette de 2 ans, Mme Diarra B. Traoré est de nature joviale. Personne ne pouvait s’imaginer qu’elle avait l’intention de se suicider. Le drame a été évité de justesse lorsqu’une voisine l’a surprise suspendue au toit de sa maison à l’aide de son foulard enroulé au cou.
C’est aux environs de 21 heures que la jeune femme a voulu mettre fin à ses jours. La voisine a vite appelé le beau-père et tous coururent pour la secourir. Ils revinrent la trouver inconsciente au sol, car son foulard n’avait pu supporter son poids. Inimaginable parce que rien de ce qu’elle avait fait dans la journée ne laissait apparaître un quelconque malaise. Elle ne s’était pas non plus disputée avec son mari.
Qu’est-ce qui pourrait donc la motiver à vouloir subitement mettre fin à sa vie ? C’est face à cette tentative suicidaire que les langues se délièrent. Les femmes qui sont allées en sa compagnie au marché, le matin, ont raconté qu’elle ne cessait de dire des paroles insensées et incohérentes sur la route. Et qu’elles se demandaient si toutefois elle avait tout son esprit.
Aux dires de sa belle-famille, elle souffrait d’une dépression nerveuse pour laquelle elle avait été soignée. Le mari qui est un vrai noctambule a été appelé pour qu’il revienne à la maison. Selon la maman de la jeune femme, venue le lendemain pour l’amener, Mme Diarra B. Traoré serait possédée par un djinn. Elle ne serait pas à sa première tentative de suicide.
Cependant, de tels aspects de la vie d’un conjoint ne devraient-ils pas être discutés des deux parties avant le mariage ? Si rien n’est fait, cette jeune femme court inévitablement vers une mort brutale.
Gabriel TIENOU