Dans un communiqué circulant sur les réseaux sociaux, L’Association Dagakané du cercle de Yelimané condamne fermement les propos outrageux et vexatoires tenus par le tout nouveau préfet dudit cercle, Mady Kama Diawara, relativement au paiement des impôts et taxes. C’était lors de sa visite communale, la semaine dernière.
Il convient préciser que le tout nouveau préfet du cercle de Yelimané, Mady Kama Diawara, lors de sa visite intercommunale, relative au payement des impôts et taxes, a tenu ces propos vexatoires voire outrageux, « Sale race, si quiconque refuse de s’acquitter de la totalité de ces dettes, il aura des pierres dures sur la tête, en guise de punition, comme au temps de nos ancêtres ».
En cette circonstance, le président de l’association Dagakané, Bakary Diambou est sorti de son silence, soutenant que la population de Yélimané n’a jamais refusé de payer les impôts. Il a rappelé qu’alors que le payement volontaire était à 1.135 FCFA, la population de Yélimané a souhaité, elle-même, une augmentation de 1 000 FCFA et ce pour 3 ans (2014-2016). Signalons que cette augmentation avait pour objectif de soutenir la communauté de Yélimané dans des actions de développement durable, afin que la population puisse notamment bénéficier de centres de santé et de maisons d’accueils, entre autres investissements locaux. Bakary Diambou dira que » nous interpellons les autorités de la transition, à travers le département de l’Administration territoriale, de rappeler au préfet de Yelimané que, selon l’article 72 de la Constitution » le préfet a la charge des intérêts nationaux, du contrôle administratif et du respect strict des lois. Mais pas sur la base d’insultes ou de propos haineux.
Toujours selon lui, »ces actes ne sont pas dignes d’un militaire voire un représentant de l’Etat. Surtout en cette période où le Mali a besoin de la cohésion de tous ses fils et filles autour d’un seul idéal, qui n’est autre que le Mali ».
Il est important de signaler que le préfet Mady Kama Diawara a été interpellé par ses autorités de tutelle, à la suite de ses propos vexatoires et outrageux, tenus lors de sa visite intercommunale à Yélimané.
Hari Moussa MAÏGA
Source: L’Indépendant