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Yaya Boubacar, DNH à propos de l’accès à l’eau potable : « d’ici la fin du mois de mars, les difficultés seront oubliées à Bamako»

A l’occasion de la Journée mondiale de l’Eau qui a été célébrée la semaine dernière (22 mars), nous avons interrogé le directeur national de l’Hydraulique, Yaya Boubacar, sur l’accès des populations à l’eau potable. Dans ses réponses, il précise que d’ici la fin du mois de mars, avec la mise en exploitation de la station de Kabala, les nombreuses difficultés connues par les populations seront oubliées. Lisez plutôt l’entretien !

Monsieur le directeur, dites-nous, l’accès à l’eau potable est-il garanti au Mali?

Il faut savoir que le secteur de l’eau est considéré comme un secteur prioritaire pour le gouvernement  et que de nombreux efforts ont été fournis par l’Etat et ses partenaires dans ce sens. Aujourd’hui, le taux d’accessibilité à l’eau potable est de 68%. Autrement dit, sept Maliens sur dix ont actuellement accès à l’eau potable.

Concrètement, quelles sont les réalisations faites dans ce sens?

Les réalisations sont énormes. Comme vous le savez, le secteur a un caractère transversal. Donc, à travers le projet/programme conduit par la Direction nationale de l’Hydraulique et les autres intervenants  dans le secteur de l’eau, nous avons eu à faire plusieurs types d’installations sur l’ensemble du territoire national. Il s’agit des forges, des addictions d’eau potable, des addictions d’eau sommaire et des branchements particuliers affiliés à des bornes fontaines.

Aujourd’hui, si vous prenez le milieu rural, nous avons un taux d’accès à l’eau potable estimé à 67%. C’est dire que des efforts restent encore à fournir, mais des actions sont aussi en cours. En ce qui concerne les milieux urbains, là également des efforts ont été vraiment fournis, car nous avons un taux  d’accès de 76% sur l’ensemble du territoire. En ce qui concerne Bamako, le centre qu’on appelle le centre intérimaire, des efforts sont en train d’être consentis afin d’améliorer le taux d’accès à l’eau potable de nos populations. En particulier, si vous prenez la ville de Bamako, nous pensons que d’ici la fin du mois de mars, avec la mise en exploitation de la station de Kabala, alors les nombreuses difficultés connues par les populations seront oubliées.

Monsieur le directeur, de nos jours, l’on ne peut pas parler de l’eau sans parler du fleuve Niger et l’on sait également que ce fleuve se trouve actuellement en détresse. Alors, quelles sont les mesures prises par la direction nationale de l’Hydraulique pour le protéger?

Le fleuve Niger n’est pas le seul à être protégé aujourd’hui. Nous avons également d’autres affluents très importants comme le bassin de Sourou. Dans le cadre d’une gestion intégrée de ressources en eau, nous travaillons avec l’ensemble des acteurs et aujourd’hui ce qui nous préoccupe, ce sont les effets du changement climatique caractérisés réellement par un déficit de pluviométrie qui est répartie dans l’espace et dans le temps. A cet effet, nous devons réellement nous organiser à l’interne afin que chacun puisse vraiment jouer son rôle en l’occurrence participer à un changement de comportement à l’endroit de tous les acteurs surtout les populations riveraines.

Quant à la Journée mondiale de l’Eau, quel est le niveau d’implication de votre direction ?

La Journée mondiale de l’Eau, nous l’organisons sous l’accompagnement du ministère de l’Énergie et de l’Eau en rapport avec les organisations de la société civile. A cet effet, il y a plus de deux mois, une commission a été mise en place et qui a travaillé d’arrache-pied pratiquement tous les jours, et aujourd’hui on peut dire réellement que les résultats attendus ont été atteints. La journée de cette année a été un peu spéciale et elle était intitulée: « Ne laisser personne de côté ». Cela veut dire que nous sommes en train de prendre des dispositions dans le cadre de l’atteinte des objectifs du développement durable, à réduire les inégalités qui existent entre  le milieu rural et le milieu urbain en termes d’accès à l’eau potable; à réduire les inégalités qui existent entre les riches et les pauvres afin que d’ici 2030 chacun puisse avoir un robinet dans sa famille.

Amadou Basso 

Source : Zirè-hebdo

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