Après Dakar en novembre 2015 qui a abrité le sommet de la francophonie, la capitale de l’archipel malgache tient ce jour les travaux de la XVI ème conférence de l’organisation des pays ayant en commun la langue française . Un raout de grande envergure qui propulse les présidents Issoufou Mahamadou et Idriss Deby au devant de la scène internationale pour leur leadership diplomatique pointu à la hauteur des défis et des enjeux géostratégiques du continent.
Ils sont assurément les deux grand stars de cette XVI ème édition du sommet des chefs d’états de là Francophonie qui s’est ouverte ce samedi dans la capitale malgache, Antananarivo. Les présidents Issoufou Mahamadou du Niger et Idriss Deby Itno du Tchad ont brillé assurément. Face à un parterre de personnalités de marque issues de divers horizons, le chef de l’état nigérien, Issoufou Mahamadou a porté la voix du Sahel. Son cœur moléculé et le verbe haut en livrant un message ressentissant à l’Afrique et à ses partenaires, a fait tilt. L’homme fort de Niamey est passé au laser les grands défis ( crises politico- militaires, terrorisme et criminalité transfrontalière, problèmes de migration, paix, développement ) auxquels le continent doit faire face pour apporter des réponses immédiates et pérennes . Ce n’est pas dans l’impossible croit il avec assurance. Les questions de paix et de développement tiennent à cœur le Président nigérien depuis son arrivée au pouvoir à Niamey, début avril 2011. Il n’a cessé de porter en bandoulière la voix de la région agressée tout azimuts par des acteurs non étatiques. L’homme fort de Niamey a multiplié les voyages allant d’une conférence à une autre. Au gré des épreuves et de l’ampleur imprévisible des menaces qui frappent la région, l’homme fort de Niamey, incarne l’idéal du soldat en mission commandée pour la cause juste de retrouver une région apaisée et épanouie. Urbi et Orbi, Issoufou Mahamadou est devenu le nouveau métronome d’une diplomatie économique Version Francophonie en faveur d’un continent qui entend profiter de sa croissance attendue en 2020. L’autre star du jour à Antananarivo est sans doute le Président du Tchad, Idriss Deby Itno, dont le pays assure la présidence de la conférence des chefs d’états de l’Union africaine. Du haut de la tribune, le chef de l’état Deby n’a pas pris de gants pour demander aux africains de prendre leur destin en main en commençant par la création urgente d’une monnaie africaine garantissant et signe d’affirmation de sa souveraineté, qui s’affranchira des pesanteurs occidentales et d’autres pays nstitutions financières internationales. En d’autres occasions, l’homme fort de NDjamena est un habitué des reliques mettant en exergue l’énergie et la générosité debordandes des vaillants fils de l’Afrique qui ne doit pas rater le virage de son développement. Ces deux grandes figures du continent africain qui s’exprimaient ce samedi devant le Président français, Francois Hollande, ont fini d’imposer leur leadership et leur ascendance en termes de vision et d’audace à la face du monde. La Francophonie prend du galon en ce sens et doit jouer pleinement sa partition si elle veut rester au cœur du grand mouvement de construction d’un mieux être panafricain.
La rédaction