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Vœux de Nouvel An du Président de la Maison de la Presse au Président de la Transition : Un Appel à l’Amélioration des Conditions de Travail des Médias

Ci-dessous le discours de présentation des vœux de Nouvel An du Président de la Maison de la Presse,
Bandiougou Dante, au Président de la Transition 2025, le Général d’Armée Assimi GOITA, au Palais de Koulouba.

• Excellence Général d’Armée Assimi GOITA, Président de la Transition, Chef de
l’État ;
• Monsieur le Premier ministre, ministre de l’Administration territoriale et de la
Décentralisation ;
• Honorable Président du CNT
• Mesdames et Messieurs les Ministres ; membres du gouvernement
• Monsieur le Président de la Haute Autorité de la communication ;
• Monsieur le Président du Comité national de l’Égal accès aux médias d’État
• Messieurs les Directeurs généraux de l’AMAP et de l’ORTM, chers aînés
• Honorables invités ;
Permettez-moi, tout d’abord, une pieuse pensée pour l’illustre mémoire de tous nos concitoyens civils et militaires rappelés à Dieu au cours de l’année 2024.
• Excellence Général d’Armée Assimi GOITA, Président de la Transition, Chef de
l’État,
• Distingués invités,
• Mesdames et Messieurs,
C’est pour moi un honneur de prendre la parole ce jour, à la faveur de la présente cérémonie de présentation des vœux du Nouvel An. Une tradition que vous avez bien voulu perpétuer.

Je voudrais, en mon nom propre et celui de tous les professionnels de l’information et de la communication formuler pour vous-même, pour votre famille, pour vos collaborateurs et pour l’ensemble des Maliens, des populations de l’AES, des Africains nos vœux de santé, de réussite, de prospérité et de bonheur pour l’année 2025.
• Excellence Général d’Armée Assimi GOITA, Président de la Transition, Chef de l’État,
• Distingués invités,

Depuis août 2020, notre pays est engagé dans un processus de transition visant sa refondation.
Durant l’année 2024, les reportages, commentaires, interviews, dossiers, documentaires… ont fait état des grands défis climatiques, sécuritaires, économiques, sociaux, énergétiques… que notre pays devait relever.

Excellence, Monsieur le Président de la transition, chef de l’État, Monsieur le Premier ministre chef du gouvernement, très estimé jeune frère,

Permettez-moi de dire ici sans ambiguïté que des cas d’enlèvement, d’assassinat d’hommes de médias que nous évoquions ne sont nullement l’œuvre de l’État du Mali encore moins du gouvernement de transition qui jusqu’ici, n’a mis en prison aucun journaliste dans l’exercice de sa profession.

Notre objectif est d’apaiser la douleur des familles endeuillées, leur exprimer notre sympathie et notre solidarité. C’est aussi une manière pour nous d’inviter les plus hautes autorités à continuer à accorder une attention particulière à ces cas douloureux. Je répète au Mali, nous n’avons pas de journalistes en prison, contrairement aux pays donneurs de leçons ; auteurs et complices de campagnes de dénigrement et de désinformation contre notre pays. Nous n’allons pas l’accepter.

En cette occasion, nos pensées vont, encore une fois, à notre confrère Birama TOURE, porté disparu depuis 9 ans dont le dossier judicaire peine à connaître son épilogue.

Nous n’oublions pas toutes nos consœurs, tous nos confrères qui ont dû abandonner leur rédaction parce que ne se sentant plus en sécurité.
• Excellence Général d’Armée Assimi GOITA, Président de la Transition, Chef de l’État,
• Distingués invités,
• Mesdames et Messieurs,
Notre monde a franchi les frontières de la « cyber-planète » où l’information est le bien le plus précieux pour les « cybers citoyens » que nous sommes. Aujourd’hui, comme la santé, l’éducation, la sécurité, l’information est un bien public.

Les armes atomique, chimique, biologique, radioactive peuvent être considérées comme persuasives. Mais l’arme de destruction massive s’appelle, pour nous, la DESINFORMATION et nous professionnels de l’information sommes bien outillés pour la désamorcer, ce qui concourt à notre mission de service public.

Les autorités nous offrent elles les moyens, tous les moyens de jouer notre partition ?
La réponse, conformément à notre vécu professionnel quotidien est NON !

NON ! Parce que nous sommes traités de « journalistes alimentaires »
NON ! Parce que nos rédactions sont maintenues à dessein dans la disette et ne peuvent être viables et nous payer un salaire décent.
NON ! Parce que nous sommes sacrifiés au profit de nouveaux acteurs non professionnels, illégaux et parfois dangereux.

L’aide à la presse malienne qui a fait couler beaucoup de salives et d’encre semble s’éloigner de plus en plus.

Cette aide qui est une disposition légale, constitue un appui financier symbolique permettant aux organes médiatiques d’assurer la formation continue de leurs agents, l’achat d’intrants, le déplacement pour la collecte professionnelle des informations, les frais de tirage et d’électricité et occasionnellement le salaire minimum aux employés.

Parlons également de la subvention accordée à l’Office de Radio et Télévision du Mali (ORTM) et à l’Agence Malienne de Presse et de Publicité (AMAP) qui n’est qu’une goutte d’eau dans l’océan des moyens pour l’accomplissement des missions confiées à nos deux organes publics.

Excellence Général d’Armée Assimi GOITA, Président de la Transition, Chef de
l’État,

Cette aide à la presse a longtemps été le sujet de prédilection d’une campagne de communication, que dis-je, de diversion savamment orchestrée par certains acteurs pour semer la division dans nos rangs.

NON ! Parce que nous sommes régis par des textes dignes d’une autre époque. A cet
effet ils méritent une mise à jour.

Nous sommes engagés donc à plus d’efforts pour devenir de véritables entreprises, rigoureuses et ambitieuses animées par des journalistes de valeur, responsables et dignes.

La relecture des textes va permettre une mise en cohérence de la pratique du métier avec ce qui a cours au niveau sous régional, africain et mondial. En le faisant, nous avons procédé au « nettoyage des écuries d’Augias », oui extirper de nos rangs l’ivraie, la gangrène, réaffirmer notre responsabilité sociale et notre engagement à plus de professionnalisme…

NON ! Parce que depuis quatre ans, nous avons l’impression de prêcher dans le désert à cause du mur de silence qui se dresse en face de nous. Ce SILENCE, pour nous, véhicule un message bien CLAIR.

Sombre tableau pour des médias reconnus d’utilité publique !

Comme hier, aujourd’hui, notre objectif est de susciter l’émergence d’une presse plus professionnelle et responsable. Demain il en sera autant. Nous restons constants, advienne que pourra.

Excellence Général d’Armée Assimi GOITA, Président de la Transition, Chef de l’État,
• Distingués invités,

Je voudrais, pour terminer, vous dire que nous sommes optimistes quant à l’avenir des médias au Mali. Nous attendons de l’État un appui à contribuer à la lutte contre la désinformation, la mal information et la sous-information.

C’est sur ces mots que je voudrais clore mes propos, en vous réitérant, à vous, à votre famille et à toute la Nation malienne nos vœux les meilleurs pour l’année 2025.

Unissons nos prières pour un Mali de paix, d’entente et de cohésion ! Bonne et heureuse année à toutes et à tous !
Je vous remercie.

Bamako, le 31 janvier 2025

Bandiougou DANTE
Chevalier de l’Ordre national

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