Le ministre de l’agriculture de l’Elevage et de Pêche, Mahmoud Ould Mohamed a entamé vendredi 15 octobre une visite de terrain dans les zones de production de coton. La première étape de cette visite a concerné la région de Bougouni. C’est avec beaucoup d’attente dans la capitale du Banimonotié que le gouverneur Bagna Mahamoudou Djitteye et l’ensemble des chefs des services techniques de la région ont accueilli le ministre et sa délégation.
Aussitôt arrivé, Ould Mahmoud a rendu une visite de courtoisie aux notabilités traditionnelles de Bougouni. Le moment a été mis à profit par le ministre pour transmettre le message des autorités de la transition résolument engagées à remettre notre pays sur la voie de l’émergence. Mohamed Ould Mahmoud a précisément insisté sur l’appui indispensable du gouvernement envers le monde rural, pilier de notre développement économique.
Au menu des échanges avec les producteurs de coton, les difficultés qui ont émaillé la campagne en cours ont été évoquées. Il s’agit entre autres de la baisse du prix d’achat du coton, de l’augmentation du prix des engraiss et le renouvellement des instances représentatives. Conséquence de ces difficultés, sur une prévision de 800 000 tonnes seulement 200 000 tonnes seront réalisées car beaucoup de coton-culteurs ont refusé de semer du coton cette année. Cette situation aura un impact significatif sur les revenus des producteurs.
En réponse le ministre s’est dit conscient de ces problèmes mais il pense que les efforts doivent être orientés vers la campagne 2021- 2022. Mohamed OULD MAHMOUD entend travailler par anticipation afin de parer à d’éventuelles difficultés. Il a donné l’assurance aux producteurs que les problèmes que connaît le secteur trouveront leurs réponses très bientôt avec l’organisation très prochaine des états généraux de la filière coton au Mali.
Après ces échanges hautement appréciées par les producteurs le ministre a effectué une visite au niveau des installations de la filiale CMDT de Bougouni. Sur place le ministre a apprécié les capacités d’entreposage de coton.
« Il était important de venir soutenir ceux qui ont bien voulu faire du coton cette année malgré les conditions difficiles qui prévalaient ». Dixit le ministre de l’agriculture de l’élevage et de la pêche au milieu du champ cotonnier de Kassim KONE à Zantiebougou. Pour ce producteur plein d’optimisme, « il fallait absolument cultiver du coton car c’est une question de souveraineté ».
Source : L’Observatoire avec CCOM/MAEP