« Il y a une omerta »
Pour faire avancer leur enquête, les juges ont déjà effectué sept demandes de déclassification des archives du Renseignement français. Mais pour la période 1995-1996, aucun document ne leur a été transmis, déplore maître Olivier Morice, l’avocat d’Elizabeth Borrel, la veuve de Bernard Borrel : « Il y a une omerta qui existe: c’est une volonté de se taire qui prédomine à la volonté de la recherche de la vérité. Ce n’est pas admissible dans un Etat de droit comme le nôtre. »
Elizabeth Borrel a récemment demandé à être reçue à l’Elysée. Elle compte désormais sur un geste fort d’Emmanuel Macron pour que la vérité éclate dans cette affaire qui a tout d’une affaire d’Etat.