Le Diocèse de Mopti s’est indigné des attaques survenues ce dimanche 16 décembre contre le village de Ségué, cercle de Bankass et deux églises à IdielyDah à Bandiagara. À Ségué, cette attaque des hommes armés non identifiés a coûté la vie à 7 personnes. La pharmacie, des maisons, des véhicules, des motos et des boutiques ont également été incendiés, selon des sources locales.
Dans le village de IdielyDah, en plus des deux églises incendiées, des maisons, des greniers et des champs de récolte des populations ont été aussi brûlés. Mais il n’y a pas eu de pertes en vies humaines.
Notons qu’au même moment, deux personnes ont été tuées dans l’attaque du village de Sonfounou à Bankass. La veille, un tricycle en provenance de Tori a heurté un engin explosif improvisé tuant 5 femmes, deux blessés graves dont le conducteur et un enfant.
Par ailleurs au nord à Ménaka, plusieurs terroristes affiliés à Daesh ont été neutralisés par les forces armées maliennes dans la zone d’Andéramboukane. Cette opération spéciale a permis l’arrestation d’Ahmad Ag Ditta, chef local de premier plan de DAESH.
L’infiltration des groupes radicaux mis en cause
« La sécurisation des régions du centre est complexe, pour la simple raison que l’ennemi est infiltré à la population ». C’est du moins ce que pensent des spécialistes des questions sécuritaires. Selon eux, il faut aussi signaler le fait que certaines communautés n’ayant pas conclu de pacte avec les groupes radicaux subissent des répressions.
Source: Studio Tamani