Le Mali a enregistré Jusqu’à 7 685 accidents en 2023. Ces chiffres alarmants traduisent une hausse préoccupante des drames sur les routes du pays, avec des jeunes âgés de 16 à 40 ans représentant 76 % des accidents et 83 % des décès.
Il ressort également que les deux-roues motorisées sont les véhicules les plus impliqués (30 % des tués), suivis par les transports en commun (16 %).
Face à ce fléau, le gouvernement malien a convoqué jeudi, sous la présidence du Premier ministre, la première réunion du Comité interministériel de sécurité routière. L’objectif : réduire de 50 % le taux de mortalité routière d’ici 2030, en passant de 25 à 12 morts pour 100 000 habitants.
Les conséquences des accidents de la route au Mali sont multiples. Sur le plan humain, chaque accident laisse des familles endeuillées et fragilise la société. Sur le plan économique, le coût est tout aussi considérable. Selon les experts, les pertes liées aux accidents de la circulation peuvent représenter jusqu’à 3 % du PIB d’un pays, en raison des soins médicaux, de la perte de productivité et des réparations des infrastructures. Ces chiffres soulignent l’urgence de mesures concrètes pour renverser cette tendance.
Le Comité interministériel, placé sous la tutelle du ministre des Transports et des Infrastructures, a adopté une série de mesures ambitieuses pour enrayer la crise. Parmi celles-ci figure notamment le renforcement des contrôles routiers à travers une augmentation des effectifs sur les axes accidentogènes. A cette mssure s’ajoute aussi l’amélioration des infrastructures en mettant en place de zones de sécurité pour les piétons et les cyclistes. De plus, il a été procédé au lancement de campagnes de sensibilisation ciblant en particulier les jeunes et les conducteurs de deux-roues. Toujours pour mieux faire face aux accidents, le gouvernement a durci les sanctions pour les infractions graves et promotion des équipements de protection.
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